7.000 anciens cadres de l'administration ont des problèmes d'ordre juridique

7.000 anciens cadres de l'administration ont des problèmes d'ordre juridique

 

Le directeur du cabinet présidentiel Ridha Belhaj a affirmé au cours d’une table ronde organisée par « Dar Assabah » sur le projet de loi relative à La réconciliation économique et publiée dans ses deux quotidiens » le Temps » et « Assabah » que « pas moins de 7.000 anciens cadres ont des problèmes d’ordre juridique dont 300 sont poursuivis en justice, pour la simple raison qu’ils ont participé à une commission ou encor ils sont signé un PV, un contrat…De cette situation résulte une certaine culture d’absence d’initiative au sein de l’administration tunisienne ».

Belhaj n’exclue pas que des modifications pourraient être apportées au projet de loi s’il y a « des propositions sérieuses  et convenables dans le cadre du consensus national». Il a expliqué que « la réussite politique ne s’est pas accompagnée par une relance économique », ajoutant que « les acquis politiques restent menacées » en cas d’absence de « relance économique qui reste, à son tour, tributaire de deux facteurs principaux. Le premier concerne la conjoncture internationale et la baisse des investissements étrangers », alors que le deuxième facteur «  est relatif aux défaillances de l’administration et surtout la réticence des hommes d’affaires tunisiens  à l’investissement ».

Le directeur du cabinet présidentiel, l’architecte du projet, pense que la réconciliation économique s’insère bien dans le cadre de la justice transitionnelle « d’autant plus qu’il n’existe aucun obstacle juridique ». Ce projet, a-t-il assuré, « devrait accélérer le traitement rapide et efficace des crimes d’ordre économique pour faire participer les hommes d’affaires aux efforts de relance économique du pays » et ce, dans le respect « des principes de la justice transitionnelle ».