Abir Moussi mise au banc des accusés par les siens

Abir Moussi mise au banc des accusés par les siens

 

La présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, serait en disgrâce au sein de sa propre formation politique dans le sens où les voix sont de plus en plus nombreuses pour s’élever contre son attitude qualifiée « d’autoritaire avec un discours violent et tendu ».

Dans une pétition diffusée par nombre de Destouriens et ex-RCDistes et rapportée par le journal « Akher Khabar », les auteurs expriment leur refus de l’approche unilatérale suivie par Abir Moussi qu’ils accusent d’être responsable des derniers jugements rendus contre d’anciens ministres de Ben Ali.

Les mêmes auteurs considèrent de Me Moussi prône une attitude d’exclusion à l’encontre de tous ceux qui s’opposent à elle d’où son rejet de désigner un vice-président et d’un porte-parole du PDL et la mise à l’écart de Neziha Zarrouk, chargée de l’Académie politique, et de Samir Haddad, fondateur du mouvement destourien, ainsi que de Hatem Laâmari qu’elle dénigre parce qu’il représente un rival direct sachant qu’il a gagné son procès contre elle, selon les mêmes sources.

 

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