Affaire de l’Enoxamed: L’UPR appelle à la suspension du ministre de la Santé

Affaire de l’Enoxamed: L’UPR appelle à la suspension du ministre de la Santé
 
 
L’affaire de la l’autorisation obtenue par la société UNIMED qui opère dans le secteur pharmaceutique pour la mise sur le marché d’une héparine dénommée l’Enoxamed continue à connaître de nouveaux rebondissements.
 
Les responsables de la société ont d’abord démenti toutes les accusations de favoritisme en précisant que : « L’efficacité du produit a été prouvée par une première étude réalisée dans le grand centre européen d’Hémostase dont les résultats ont affirmé la similarité de l’Enoxamed avec le princeps. Une deuxième étude clinique a été réalisée dans les mêmes conditions que l’étude effectuée pour le produit d’un autre laboratoire tunisien (même service, même investigateur et même protocole). Les résultats ont aussi montré une activité équivalente entre notre produit et le princeps », expliquent des responsables de la firme.
 
Mais le parti de l'Union Populaire Républicaine, qui a révélé l’affaire, a persisté dans ses accusations indiquant que les résultats de la commission de suivi et de révision de la présidence du gouvernement et la commission d’enquête du ministère viennent de lui donner raison.
 
Dans un communiqué édité ce vendredi 1 avril, l’UPR a indiqué qu’il a révélé avec force de preuves et de documents à l’appui des dossiers touchant à la santé publique sur lesquels planaient des suspicions de corruption.
 
Les révélations auraient été accueillies par des démentis et des menaces du ministre de la Santé.
 
Le communiqué, signé par le SG Lotfi Mraïhi, a ajouté : «  Or, tant la commission de suivi et de révision de la présidence du gouvernement que la commission d’enquête, finalement ordonnée pour le ministre, viennent de rendre leurs conclusions relatives à l’autorisation de mise sur le marché de l’Enoxamed et à l’appel d’offre qu’il avait reporté.
 
Les deux commissions viennent de confirmer la justesse  de nos accusations. Il revient à présent au chef du gouvernement de tirer les enseignements de ces conclusions. La suspension du ministre est une mesure de précaution jusqu’à ce que la justice se soit prononcée sur les affaires dont nous l’en avions saisie. »
 
L’UPR s’est félicitée de l’issue des enquêtes, ajoutant qu’une telle mesure est de nature à rétablir l’autorité de l’Etat et de restaurer la crédibilité de l’équipe gouvernementale.
 
 
 
 

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