Après les troubles, Kerkennah menacée d’une catastrophe écologique

Après les troubles, Kerkennah menacée d’une catastrophe écologique
 
 
Kerkennah est encore l’otage de la crise des protestataires qui refusent la présence policière dans l’île et qui bloquent encore la production de la société de production énergétique.
 
Bien qu’ils soient conscients que l’arrêt de la société cause la perte de 400 mille dinars par jour dont la grande majorité aurait dû revenir à l’Etat Tunisien, ces protestataires manipulés par certaines parties syndicales et politiques continuent leur fuite en avant et essayent par tous les moyens d’imposer leur loi.
 
Ainsi donc, la nuit du jeudi à vendredi a été une nuit très mouvementée dans l’île, comme l’a expliqué le chargé de l’information au sein du ministère de l’Intérieur Yasser Mosbah au cours de son intervention sur les ondes de mosaique FM ou il a indiqué:« Les violences ont commencé peu après 20 heures lorsqu'une trentaine de personnes ont bloqué l'accès à des camions qui aurait dû être rempli de gaz de la société Petrofac pour être acheminé vers Sfax."
 
Il a ajouté que les forces de sécurité sont intervenues pour disperser la foule qui a empêché les camions d’entrer dans l’île, indiquant que les agents ont appelé les protestataires à maintes reprises à quitter les lieux. Mais ceux là n’ont pas obtempéré et ont même commencé à attaquer  les sécuritaires  qui ont dû recourir au gaz lacrymogène conformément à la loi.
 
Par ailleurs, Yasser Mosbah a déclaré que près de 300 personnes se sont d’un autre côté rassemblées devant le poste de police d'El Ataya et ont jeté des pierres en direction du poste  et incendié des pneus. 
 
Lors de ces affrontements, six agents de sécurité ont été blessés alors que deux citoyens ayant inhalé du gaz ont été transportés à l'hôpital.
 
Le chargé de l'information au ministère de l'Intérieur a souligné que finalement les camions de Pertofac ont pu rejoindre la société en passant par une route agricole secondaire.
 
Néanmoins, ce qui est certain c’est que ces camions remplis de gaz sont bloqués à l’intérieur de la société.
En effet, face aux comportements agressifs des protestataires, l’on craindrait de les voir incendiés si jamais le risque est pris de les faire sortir. Surtout qu’ils sont remplis de condensat (liquide de gaz très inflammable) tandis que les protestataires ont sous la main des cocktails Molotov et des bouteilles à gaz selon le porte parole du ministére de l'intérieur.
 
Face à cette hypothèse qui peut causer une réelle catastrophe écologique dans l’archipel, les autorités préfèrent semble-t-il temporiser encore avant de s’aventurer à évacuer le gaz de Petrofac vers Sfax via ses camions.
 
 

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