Attentat Ankara : le bilan s’alourdit , 28 morts et 61 blessés

Attentat Ankara : le bilan s’alourdit , 28 morts et 61 blessés

 

Le bilan de l’attentat à la voiture piégée, mercredi soir 17 février,  contre un convoi militaire à Ankara en Turquie s’alourdit d’un moment à l’autre. Il a fait jusque là 28 morts et 61 blessés.

L'attaque s'est produite à 18h31 locales (16h31 GMT) et à visé des véhicules de service qui transportaient des personnels militaires, a précisé l'état-major dans un communiqué publié sur son site internet. « L'attaque terroriste a été déclenchée lorsque les véhicules étaient arrêtés à un feu rouge à un croisement », a ajouté le commandement.

Cet attentat n'a fait l'objet d'aucune revendication immédiate.

Les chaînes d'information turques ont montré des images d'un violent incendie qui a embrasé des véhicules militaires.

De nombreuses ambulances et des véhicules de pompiers ont été dépêchés sur les lieux de l'explosion, sécurisés par un important cordon de forces de l'ordre.

La Turquie est sur le qui-vive depuis plusieurs mois à la suite d'une série d'attentats qui ont visé son territoire depuis l'été dernier, tous attribués par les autorités au groupe jihadiste de l'Etat islamique (EI).

Le plus meurtrier, le 10 octobre dernier, avait tué 103 personnes devant la gare centrale d'Ankara alors qu'elles se rassemblaient pour participer à une manifestation pour la paix organisée par des organisations de gauche et pro-kurdes.

Le 16 janvier dernier, un autre attentat suicide, également attribué à l'EI par le gouvernement turc, avait visé un groupe de voyageurs allemands dans le quartier touristique de Sultanahmet à Istanbul, tuant 11 d'entre eux.

Depuis l'été dernier, la Turquie est également affectée par la reprise du conflit kurde. Des affrontements meurtriers opposent chaque jour les forces de sécurité aux partisans du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le sud-est à majorité kurde du pays.

Le PKK mène aussi régulièrement des attaques contre des convois militaires.

La Turquie accuse le Parti de l'union démocratique (PYD) et les Unités de protection du peuple (YPG), ses milices, d'être des organisations "terroristes" car proches du PKK.

Source AFP

 

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