Attentat terroriste et déballage médiatique : le mutisme de la HAICA

Attentat terroriste et déballage médiatique : le mutisme de la HAICA

Et le déballage médiatique de reprendre après l’attentat terroriste qui a coûté la vie à une douzaine des agents de la garde présidentielle et blessé une vingtaine d’autres dont trois civils, portant à plus d’une centaine le nombre de victimes parmi les militaires,  les forces sécuritaires et de la douane et les civils.

 Il s'agit du troisième attentat d'envergure revendiqué cette année par le groupe Etat islamique (EI), qui a fait de la Tunisie l'une de ses principales cibles. Une soixantaines de touristes de  personnes en tout dont 59 touristes étrangers ont été tuées le 18 mars au musée du Bardo et le 26 juin dans un hôtel à Sousse. Belle aubaine pour nos médias pour inviter une multitude d’experts autoproclamés de tout acabit, pour expliquer, analyser, critiquer et proposer des « stratégies » de lutte contre le terrorisme. Des reportages ont été réalisés sur le site de l’attentat mais aussi dans les quartiers du terroriste et de ses victimes. Les micros sont « offerts » aux premiers venus pour donner leurs impressions, des fois, en direct. Or, ces premiers venus ne sont pas tous imprégnés dus sens de la mesure et de la responsabilité et pourraient « balancer n’importe quoi » au risque de tomber  dans l’apologie du terrorisme et de faire du terroriste plutôt une victime  qu’un tueur.

Pendant ce temps, la HAICA dont les membres sont grassement payés par l’argent du contribuable( entre 3.200 et 3.600 dinars par mois en plus d’une voiture de fonction et entre 500 et 360 litres de carburants)  et coûtent cher au budget de l’état, observent sans broncher et profitent des missions à l’étranger . Cette instance qui a remué ciel et terre pour critiquer voire demander l’annulation du limogeage du PDG de la télévision nationale par le chef du gouvernement dont elle  avait parrainé la candidature, est resté comme muette face à ce déballage médiatique. Comme on n’a pas entendu sa réaction suite à la diffusion des images choquantes de l’assassinat du berger Mabrouk Soltani.

Il est temps que l’ARP se penche sérieusement sur cette instance formée avant l’adoption de la constitution.

 

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