Au lieu d’être en "Ligue 1", le FC Hammamet se retrouve en "Ligue 3"

Au lieu d’être en "Ligue 1", le FC Hammamet se retrouve en "Ligue 3"
 
 
Jamais dans l’histoire du football tunisien un club de football n’aurait été lésé comme c’est ce fut le cas du F C de Hammamet. Ce sympathique club a été créé, rappelons-le, en 2001 par des adeptes du ballon rond de la ville des Jasmins, lassés de voir la section de football délaissée et traitée comme le parent pauvre au sein de l'Association sportive d'Hammamet qui s’occupait essentiellement des sections de handball et de basketball.
 
Malgré son jeune âge et la faiblesse de ses moyens, ce club a vite gravi les échelons pour arriver aux portes de la « Ligue 1 » à l’issue de la saison 2015-2016.
 
Et n’eussent été les injustices dont il a été victime dans les matches du play-off de la saison écoulée pour l’écarter d’une place qui lui garantissait l’accession méritée, ce club serait aujourd’hui en « Ligue 1 ».
 
Mais malgré cela, le FCH a fait contre mauvaise fortune bon cœur et a essayé durant cette saison 2016-2017 de réaliser son rêve. Mais c’était sans compter avec le fait que le football tunisien, gangréné par le favoritisme et la corruption, ne se joue pas uniquement sur les terrains.
 
Après la multitude d'erreurs arbitrales dont il a été victime durant toute la saison, le scénario incroyable de certains matches de la dernière journée du groupe B de la « Ligue 2 » de football, qui s’est déroulée le dimanche 5 mars 2017, les fans du club de Hammamet ont eu la preuve que leur club est probablement visé par les magouilles.
 
Il suffit en effet de voir des matches à enjeu des autres concurrents à la relégation arrêtés bizarrement pour ne reprendre qu’après la fin du match du FCH à Menzel Bourguiba,  et changer par la suite de résultats, pour se poser de nombreuses questions sur la crédibilité de ce championnat de « Ligue 2 » et sur les suspicions qui y planent.   
 
En attendant, c’est toute l’histoire du Football Club de Hammamet qui a changé en silence, sans que les responsables du sport tunisien ne s’en soucient, car ce club n’a ni les moyens, ni le public, ni les responsables et ni les appuis même au niveau de sa région pour faire les pressions nécessaires et prendre ses droits par la force.
 
Triste sort en tout cas pour un club "clean" qui ne verra pas un jour la "Ligue 1" dans un football pourri où ce ne sont pas les meilleurs qui gagnent.
 
Kais Ben Mrad
 

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