Au moment de tirer sur le terroriste de Sousse, le fusil de l'agent s'est enrayé!

Au moment de tirer sur le terroriste de Sousse, le fusil de l'agent s'est enrayé!

 

Au moment de tirer sur le terroriste de Sousse qui, comme un fou enragé, arrosait les touristes de rafales, le fusil de l’agent de la garde nationale s’est enrayé ! Ce n’est pas une blague mais c’est la vérité qui est sortie de la bouche du chef du gouvernement Habib Essid dans un entretien publié dans le journal La Presse de dimanche 05 juillet. A une question sur le retard mis par les forces de l’ordre pour arriver sur les lieux de l’attentat, Essid explique que « les agents de la garde nationale qui étaient  à bord de leur zodiac sont intervenus très tôt. Ils ont tiré sur l’assassin mais ne l’ont pas atteint. Et comme un malheur n’arrive jamais seul, leur fusil s’est enrayé ! Chose qui peut arriver à tout moment et n’importe quel pays ». A cause de maudit fusil, le bilan a été très lourd!

Le chef du gouvernement qui a reconnu l’existence d’un « dysfonctionnement  de la machine sécuritaire », a écarté l’idée d’un changement à la tête du ministère de l’intérieur. Mais il a tout de même rappelé que des « responsables sécuritaires ont été limogés à Sousse, mais aussi à Siliana et Kairouan où des défaillances ont été enregistrées dans l’interception de la cellule dormante du terroriste Seifeddine Rezgui, auteur du massacre de Sousse ».

Sur un autre plan, Essid a parlé de la construction « sur nos frontières avec la Libye d’une digue de protection de 168 kilomètres, qui va de Ras Jedir à Dhehiba. En attendant la mise en place d’une digue électronique, beaucoup plus coûteuse, celle en cours d’édification, sera parsemée de points de contrôle ».