Ban Ki-Moon:" Le respect des droits de l’homme est dans l’intérêt de tous"

Ban Ki-Moon:" Le respect des droits de l’homme est dans l’intérêt de tous"
 
 
A l’occasion de la journée des droits de l’homme célébrée chaque 10 décembre 2016, le secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies, Ban Ki-Moon a adressé un message à cet effet 
 
« Je n’ai cessé, une décennie durant, de souligner le caractère interdépendant des trois piliers de l’ONU que sont la paix, le développement durable et les droits de l’homme. Ensemble, ils constituent le fondement de la résilience et de la cohésion de sociétés, s’appuyant sur l’inclusion, la justice et l’état de droit ».
 
En 2016, la Journée des droits de l'homme appelle chacun d'entre nous à défendre les droits de quelqu'un ! Il est de la responsabilité de tous de soutenir les droits de l'homme. Tout le monde doit prendre position et défendre les droits des réfugiés ou des migrants, ou les droits des personnes touchées par un handicap, les droits des femmes, des peuples autochtones, des enfants, les droits des personnes d'ascendance africaine ou toute autre personne susceptible de souffrir de discriminations ou de violence.
 
Ban ki-Moon a également souligné que les droits de l’homme sont au cœur de l’action et de l’identité de l’ONU – un concept qui est l’essence même de notre initiative « Les droits de l’homme avant tout ».
 
À l’heure de la multiplication des conflits, de l’augmentation des besoins humanitaires et de la montée des discours haineux, la Déclaration universelle des droits de l’homme nous rappelle que « la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ». Pas à pas, nous pouvons construire un avenir fondé sur nos valeurs communes d’égalité et de dignité humaine.
 
Il a également fait savoir que le respect des droits de l’homme est dans l’intérêt de tous : « il favorise le bien-être des individus, la stabilité des sociétés et l’harmonie d’un monde interdépendant.  C’est une  tâche dont nous pouvons tous nous acquitter, à tous les niveaux de la société. Aux États Membres, il appartient au premier chef de protéger les droits de l’homme. À l’Organisation des Nations Unies, il incombe, de concert avec ses partenaires du monde entier, de continuer à renforcer les mesures de lutte contre les violations et de s’appliquer davantage à prévenir les crises touchant les droits de l’homme ». 
 

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