BCE à Paris à l’occasion de la parution de son livre-entretien avec Arlette Chabot

BCE à Paris à l’occasion de la parution de son livre-entretien avec Arlette Chabot

 

Béji Caïd Essebsi était de passage vendredi à Paris à l'occasion de la parution de son livre-entretien avec la journaliste française Arlette Chabot. Intitulé « Tunisie: la démocratie en terre d’islam », l’ouvrage a été mis en vente jeudi 1er décembre. Il est publié à Paris aux éditions Plon.

Fruit des entretiens avec la journaliste Arlette Chabot, le livre est un plaidoyer en faveur de la Tunisie. « Un témoignage inédit d’une grande force », note l’éditeur dans la présentation du livre. « Il n'y a pas de Printemps arabes, mais un Printemps tunisien. Depuis la révolution de 2011, la Tunisie est le seul pays où la démocratie avance : une Constitution moderniste, des élections libres, une alternance pacifique au pouvoir. On parle désormais de l’« exception tunisienne », lit-on de même source.

Dans cet ouvrage, Béji Caïd Essebsi parle de l’islam, de la menace terroriste, des enjeux internationaux, de la relation entre Tunis et Paris, de l’exception tunisienne et surtout de son projet : réussir la démocratie en terre d’islam. Il y lance un appel aux Occidentaux afin qu’ils aident la Tunisie et prennent la mesure des enjeux communs que constituent la lutte contre le terrorisme et le soutien à une expérience démocratique naissante.

Dans ce livre-entretiens, Caïd Essebsi revient sur son parcours politique avant et après la révolution. Il se veut témoin et observateur de l’évolution de la Tunisie et se pose en homme du consensus qui aura préféré la négociation à la confrontation.

Dans le prologue, le président Béji Caïd Essebsi, tient à rappeler que « l’onde de choc née de la Révolution tunisienne a fait voler en éclats le présupposé culturaliste, voire raciste, qui condamnait les sociétés arabes au despotisme oriental du fait de la prétendue incompatibilité entre islam et démocratie. La réussite de la transition démocratique tunisienne représente le plus éloquent des démentis à cet inusable stéréotype ».

"Tant que les enfants de la Tunisie sont convaincus par le projet démocratique, nous tiendrons. S'arrêter, c'est régresser. Il n’y aura pas de retour en arrière », a assuré Caïd Essebsi.

(TAP)

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