Borhen Bsaies veut prendre sa revanche

Borhen Bsaies veut prendre sa revanche

 

Le nouvel homme fort de Nidaa Tounes, après Hafedh Caid Essebsi, Borhen Bsaies, est en train de s’investir corps et âme dans ses nouvelles fonctions de responsable de la commission politique du parti. Constamment présent les médias comme dans les émissions télévisées, il  tente d’expliquer les nouvelles orientations du parti dont il la charge de reconstruire. Après s’être produit chez Samir El Wafi dans « Liman Yajroo Faqat, Pour qui ose seulement », il a récidivé dans une autre émission, « Klem Ennas » animé par Hatem Ben Amara, sur la même chaine, El Hiwar Ettounsi, dans la soirée de mercredi 5 avril. Toujours avec la même loquacité et les mêmes extrapolations et les comparaisons qu’il affectionne, il a n’a pas caché ses sentiments en affirmant qu’il a une revanche à prendre. « Oui, je suis revanchard », a-t-il lancé.  « On nous a accusé de tous les maux, on nous a rendu responsables de toutes le dérives, on nous a diabolisés après le 14 janvier 2011 ».  Le nous qu’il utilise renvoie, dans sa pensée, au régime de Ben Ali et au RCD. « Nidaa Tounes est le continuateur du mouvement réformiste, du parti du Destour et du RCD, oui du RCD » a-t-il martelé. Contré par Chakib Derouiche et surtout par Lotfi Laamari qui a accusé Nidaa de vouloir saborder l’Etat civil, en s’alliant avec Ennahdha, il n’a pas trouvé les arguments nécessaires pour  se défendre. Tout comme  pour  l’éventualité de la candidature de Béji Caid Essebsi pour un nouveau mandat.

Il a répété qu’il était venu au Nidaa par conviction et qu’il a quitté la télévision pour la politique pour pouvoir agir sur les décisions et influencer le cours des événements. Il a discuté de son ralliement avec Hafedh Caid Essebsi, le directeur exécutif du parti et Soufien Toubal, le président du groupe parlementaire. Parlant de prochaines échéances électorales, il a fait montre d’une assurance en déclarant que son parti va gagner les prochaines législatives. Pour lui Ennahdha est « plus faible que la maison de l’araignée ». Avec qui passages quelques piques pour Mohsen Marzouk et son « Mashrou3 » qui reste une section de Nidaa et pour le Front de salut et du progrès nouvellement créé et qui regroupe une dizaine de partis et des personnalités indépendantes.

 

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