Bouchamaoui clarifie ses propos concernant le dossier de la contrebande

Bouchamaoui clarifie ses propos concernant le dossier de la contrebande
 
Suite au point de presse et à l'interview accordée par Wided Bouchamaoui, présidente de l'UTICA, à la radio Express FM, nombre de médias ont relayé une information disant que cette dernière a accusé le gouvernement Jomâa de nonchalance dans le traitement du dossier de la contrebande et qu'elle avait également assuré que le port de Radès est le principal point de passage.
 
Face à ces informations l'UTICA ient de publier un communiqué officiel démentant ce qui a été relayé par certains médias et précise la position de Wided Bouchamaoui face à la question de la contrebande.
Au cours des ses dernières apparitions médiatiques, notamment le point de presse du mardi 22 juillet et l’interview sur radio express FM en date du mercredi 23 juillet 2014, la présidente de l’UTICA, Mme Wided Bouchamaoui, a mis l’accent sur les risques du phénomène de la contrebande et son impact désastreux sur l’économie nationale.
 
Elle a précisé, dans ce cadre, que les contrebandiers ne font pas passer uniquement des marchandises du commerce parallèle, mais aussi des armes et de la drogue, mettant en péril l’avenir des jeunes tunisiens.
 
Mme Bouchamaoui a souligné, également, que la grande problématique aujourd’hui est que l’accès au territoire tunisien de ces marchandises de contrebande ne se limite pas uniquement aux circuits traditionnels des contrebandiers, mais passe aussi par des postes frontaliers réglementés à l’instar de Ras Jedir ou encore le port de Radès.
 
La présidente de l’UTICA s’est interrogée, par ailleurs, sur l’absence d’un contrôle sérieux et rigoureux au niveau des postes frontaliers, notant qu’aucune mesure sérieuse n’a été prise, depuis la révolution, pour faire face réellement à cette évolution dangereuse de la contrebande.
 
Il importe de préciser, ainsi, que Mme Bouchamaoui n’a jamais déclaré que le port de Rades et le principal passage de marchandises de contrebande, ni accusé le gouvernement de "nonchalance" à ce sujet, telle que relaté par certains médias.