Brexit : Les Britanniques disent « non » à l’Europe

Brexit : Les Britanniques disent « non » à l’Europe

 

Les Britanniques ont choisi de sortir de l'Union européenne, montrent les décomptes du référendum vendredi matin, et la victoire du « Out » promet de représenter le revers le plus sévère connu par le processus d'intégration européenne.

Le camp du Brexit tient son « Independence Day ». Les résultats du référendum organisé jeudi 23 juin au Royaume-Uni vont donner la victoire aux partisans de la sortie de l'Union européenne, selon les résultats partiels publiés vendredi 24 juin. Un tremblement de terre pour toute l'UE, qu'aucun Etat membre n'avait jamais quittée. A quoi faut-il désormais s'attendre ?

L'Union européenne n'est pas encore passée de 28 à 27 membres, loin de là. Avant toute chose, comme le prévoit l'article 50 du Traité sur l'Union européenne, le Royaume-Uni doit notifier au Conseil européen son intention de s'en aller. Le Premier ministre, David Cameron, a laissé entendre qu'il saisirait ce conseil des chefs d'Etat et de gouvernement « tout de suite », mais rien ne l'y oblige. Rien ne garantit non plus qu'il restera Premier ministre, car il a fait campagne pour le maintien dans l'UE. Son parti pourrait vouloir le remplacer par un conservateur pro-Brexit, plus en phase avec le choix des électeurs.

Une fois la procédure lancée, Londres et Bruxelles auront deux ans maximum pour négocier les clauses du divorce et parvenir à un accord, qui devra être approuvé par le Parlement européen et le Conseil européen. Si rien n'est conclu au terme des deux ans, le divorce prendra effet immédiatement, à moins que les parties prenantes ne décident de prolonger les discussions. Ce n'est qu'une fois le divorce acté que le Royaume-Uni sera libéré des obligations des traités européens (ce qui suppose d'adapter la législation britannique) et que ses représentants quitteront les institutions européennes.

Source AFP

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