Bruxelles annule les festivités du nouvel an

Bruxelles annule les festivités du nouvel an
 
Yvan Mayeur, le maire de la capitale de la Belgique, a annoncé mercredi 30 décembre l’annulation du feu d’artifice dans le centre-ville. Cent mille personnes s’étaient rassemblées l’an dernier place de Brouckère. « Il vaut mieux ne pas prendre le risque », a-t-il simplement justifié. « Une décision difficile, mais la bonne décision », de l’avis de Charles Michel, le premier ministre de la Belgique.
 
La veille, les forces de l’ordre ont arrêté deux personnes soupçonnées de préparer des attentats à Bruxelles pour les fêtes de fin d’année. La menace, jugée « sérieuse », visait « plusieurs lieux emblématiques de Bruxelles », avait précisé le parquet fédéral.
 
Onze mille hommes déployés dans Paris et ses environs
 
La capitale de la France, privée elle aussi de feu d’artifice, maintient cependant la traditionnelle célébration du Nouvel An sur l’avenue des Champs-Elysées. Elle se déroulera néanmoins dans un contexte de sécurité renforcée. Près de mille six cents policiers et gendarmes assureront la sécurité du plus grand rassemblement autorisé en France depuis l’instauration de l’état d’urgence, au soir des attaques terroristes du 13 novembre.
 
Onze mille hommes − policiers, membres des services de secours, dont deux mille trois cents pompiers, deux mille militaires et une soixantaine d’agents de la Ville de Paris ainsi qu’une centaine d’agents de la RATP et de la SNCF − seront déployés dans Paris et sa petite couronne, contre neuf mille en 2014. « L’état de la menace terroriste est permanent », même s’« il n’y a pas d’élément nouveau spécifique à l’agglomération parisienne ou notre capitale dont nous ayons connaissance », a déclaré Michel Cadot, le préfet de police de Paris. (lemonde.fr)
 

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