Ces protestations qui freinent l’économie

Ces protestations qui freinent l’économie
 
 
Par ces temps difficiles que traverse la Tunisie sur diverses plans et plus précisément ceux ayant attrait aux côtés  sécuritaire, social et économique (soit des facteurs de première importance pour garantir une marche sereine et paisible), nul ne peut nier qu’une nation ne peut aspirer à atteindre le seuil de la prospérité sans une paix sociale qui contribue de manière forte à booster l’économie.
 
En effet, ces mouvements de protestation à répétition qui touchent des secteurs vitaux de l’économie à commencer par le phosphate qui constituait, il n’ya pas longtemps,  plus de 80% des exportations Tunisiennes et qui se trouve aujourd’hui paralysé.
 
Autre secteur touché par les protestations, celui du ciment, un secteur en pleine expansion mais dont le fleuron qui est Carthage cément se trouve paralysé suite à un mouvement protestataire causé par des gens qui n’appartiennent pas à la firme, ce qui pourrait pousser les propriétaires à mettre la clef sous la porte et causer ainsi la perte pour tout le monde.
 
L’exemple de Carthage Cement s’applique aussi à Petrofac  qui se trouve paralysé par les mouvements de protestation à répétition ce qui pourrait entrainer des décisions graves telles que la fermeture pure et simple de cette institution.
 
Les exemples dans ce sens ne manquent même si on va se limiter à ces trois cas vitaux  dont le point commun dans ces mouvements de protestation est la quête du travail pour ces protestataires. 
 
Etrange manière d’agir car en arrêtant la production  et en bloquant les issues pour empêcher tout mouvement, ces protestataires oublient peut-être qu’ils ne font qu’empirer leur situation. Pire encore, ils constituent une menace certaine pour les usines et institutions en place et par ricochet à des milliers de salariés, qui, en cas de fermeture de leurs usines viendraient s’ajouter aux milliers de chômeurs en attente, ce qui rendrait la création d’emploi encore plus difficile.
 
Quand la nature s’en mêle
 
Comme si tous ces mouvements de protestation souvent anarchiques ne suffisent pas pour entraver l’économie tunisienne ; voilà que la nature vient ajouter son grain de sel avec la sécheresse qui sévit, ces insectes qui frappent nos palmiers et nos oliviers ; soit deux plantes symboles et à la rentabilité économique certaine notamment dans le domaine de l’export.
 
C’est dire, en conclusion, que le début de l’année 2016 n’a pas été de bon augure à moins d’une prise de conscience générale pour permettre à notre paisible nation de retrouver son équilibre socio-économique.
 
M.A.F.
 
 

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