Coopération Italienne-FAO: Un projet pour réduire les pertes et gaspillages alimentaires en Tunisie

Coopération Italienne-FAO: Un projet pour réduire les pertes et gaspillages alimentaires en Tunisie
 
 
Réduire les pertes et le gaspillage alimentaire en Tunisie est une problématique d’actualité. Abdellatif Hmam, Secrétaire d’Etat au Commerce a souligné  dans son discours  combien cet atelier de restitution des résultats de l’enquête conduite par l’Institut National de la Consommation (INC) sur le gaspillage des produits céréales et lait en Tunisie, est une opportunité de  discuter d’un sujet extrêmement délicat, qui reflète une situation économiquement coûteuse pour l’économie de la Tunisie. Evoquant les comportements alimentaires en Tunisie, Abdellatif Hmam souligne la nécessité d’ approfondir la  réflexion sur  la complexité  de  l’ analyse  en termes de demande des consommateurs  versus offre, afin d’assurer la sécurité alimentaire en Tunisie.
 
Ce projet portant sur la "réduction des pertes et des gaspillages alimentaires et le développement des chaines de valeur  pour la sécurité alimentaire en Égypte et en Tunisie" est financé par le Gouvernement Italien à hauteur de 2,3 millions d’euros. Pour Mme Eleonora Fiorello, Responsable Secteur Développement Locale et Décentralisation auprès du Bureau Régional de l’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) à Tunis, ce soutien s’inscrit dans un engagement depuis plus de 20 ans, de l’Italie aux côtés de la Tunisie et consolide un partenariat privilégié avec la FAO  dans le cadre d’une vision commune de la  sécurité alimentaire.
 
Dans son allocution Lamourdia Thiombiano, Représentant de la FAO en Tunisie a souligné l’aspect novateur du projet qui combine  le volet gaspillage au volet pertes pour les deux filières retenues  que sont le Lait et les Céréales ; denrées capitales pour la sécurité alimentaire  et la  balance commerciale du pays.
 
Plus de 130 participants étaient présent à cet atelier qui s’est subdivisé en trois comités de réflexion :  (i) rôle des professionnels des secteurs ; (ii) rôle des représentants d’institutions publiques et ; (iii) rôle  de la  société civile. Au compte des recommandations faites  on peut citer : (i) l’instauration d’une Journée nationale anti-gaspillage alimentaire ; (ii)  le développement des mécanismes de sensibilisation ; (iii) l’insertion d’un contenu pédagogique dans le programme éducatif pour la sensibilisation des enfants ; (iv) mise en œuvre d’un programme national de réduction du gaspillage dans les restaurants universitaires ; (v) ciblage des subventions des produits alimentaires pour les consommateurs les plus démunis ; (vi Améliorer les capacités techniques des boulangers, des fromagers et des restaurateurs pour réduire le gaspillage ; (vi) Partager les données sur l’évaluation du gaspillage auprès des différents acteurs ; (vii) Améliorer le cadre législatif pour la réduction des pertes et gaspillages.
 
D'après Communiqué
 

Votre commentaire