Crash de l’avion égyptien : L’embarras de la France

 

 

Quelques heures après la disparition de l’avion d’Egyptair des radars et avant qu’aucune information ne vienne confirmer l’hypothèse que l’appareil s’est abîmé en mer,  le président français François Hollande s’est empressé de parler de crash, ce qui en langage codé veut dire accident dû à un problème technique ou à une erreur humaine. Alors que rien ne le laissait supposer, car le commandant de bord n’a rien signalé et l’appareil était à une très haute altitude. Dés le départ l’hypothèse d’un acte malveillant devait être privilégié et dans le cas d’espèce un acte terroriste. 

 

Mais la France serait hautement embarrassée si cette hypothèse venait à être confirmée. C’est l’indication que l’aéroport  Charles de Gaulle de Paris d’où l’avion était parti, l’un des plus sécurisés au monde ait pu être infiltré. Une bombe placée dans l’appareil dans la soute à bagages ou dans la cabine des passagers serait à l’origine de l’explosion à moins que ce soit un « kamikaze » ait pris l’avion avec sa ceinture explosive ou un appareil piégé, un ordinateur ou un simple téléphone.

 

Aucune revendication n’a été signalée mais la signature du groupe « Etat islamique » DAECH qui a signé les attentats du 13 novembre 2015 à Paris qui ont fait 130 morts et 351 blessés ne fait pas de doute. DAECH a déclaré la guerre à la France à cause de sa participation à la coalition internationale qui bombarde les camps de ce groupe ultraviolent en Irak et en Syrie.

 

Si cette hypothèse se confirme ce sera un coup dur pour la sécurité française.  Pour la même raison (un avion russe explosant dans le désert du Sinaï par les effets d’une bombe déposée à bord par DAECH dans un aéroport égyptien) a valu à l’Egypte d’être désertée par les compagnies aériennes ce qui a des conséquences graves sur le tourisme de ce pays. Va-t-on mettre en quarantaine les aéroports français qui se targuent d’être parmi les plus sécurisés au monde.