Crise sociale, vers la désescalade

Crise sociale, vers la désescalade

 

Au moment où le pays connait une escalade sans précédent de la part de certains syndicats dont notamment celui de l’enseignement de base, le terrorisme a frappé. Il a profité de la dispersion des efforts des agents de la sécurité occupés par la sécurisation des examens et de concours nationaux et « l’encadrement » des mouvements de protestation comme celui de « winou el pétrole », pour lancer trois attaques meurtrières qui ont fait quatre morts parmi les agents de la garde nationale et plusieurs blessés dont de simples citoyens.

C’est pour cette raison que plusieurs voix se sont élevées pour appeler à la désescalade sociale  et à l’apaisement. Les syndicats de l’enseignement qui, chaque jour, font monter les enchères, allant jusqu’à demander la démission du ministre de l’éducation, doivent se rendre à l’évidence, ils ne font que se discréditer aux yeux de l’opinion publique et écorner l’image de l’UGTT. Sinon, comment expliquer qu’au moment où des sécuritaires sont tombés sous les balles des terroristes dont un était en route pour sécuriser un centre d’examens, Gammoudi Mastouri, soutenu par son alter ego de l’enseignement secondaire, appelle à des mouvements de protestation à partir d’aujourd’hui et au boycottage de la prochaine rentrée scolaire.

Toutefois, une lueur d’espoir semble pointer à l’horizon. Certains membres du bureau exécutif de l’UGTT dont le secrétaire général Houcine Abbassi, bien qu’ils appuient leurs revendications, ne voient pas d’un bon œil cette escalade des enseignants.  Une rencontre est prévue entre Abbassi, Ennaceur et Essid pour essayer de trouver une issue à la crise. De même, il est attendu que le Président de la République intervienne pour rapprocher les vues et surtout calmer les esprits.