Derniers régalages pour l’installation de Logiag en Tunisie

Derniers régalages pour l’installation de Logiag en Tunisie

Durant sa récente visite en Tunisie au mois de janvier dernier, le directeur de développement Afrique chez Logiag,  Yassine Hamza, a rencontré plusieurs intervenants du milieu agricole tunisien dans les secteur public et privé.

 Il a en outre rencontré l’ambassadrice du Canada en Tunisie Carol Mc Queen qui a exprimé son appui au projet de Logiag en Tunisie et en Afrique.

Ces rencontres ont abouti  à la conclusion d’accords de services professionnels entre Logiag et de nombreux partenaires tunisiens. Ces partenaires sont divisés en 2 groupes. Le premier groupe renferme la liste suivante :

-          Institut national agronomique de Tunis. (INAT).

-          Institut supérieure des sciences agronomique de Chott Mariam. (ESA-Chatt Mariam).

Le directeur de développement Afrique chez Logiag,  Yassine Hamza déclaré à propos de ces partenariats : « Notre but est de former les étudiants et les futurs ingénieurs avec les nouvelles technologies afin d’améliorer leurs pratiques professionnelles à travers la mise en pratiques de ces apprentissages. Ces étudiants ingénieurs sont les futurs dirigeants de fermes ou de projets dans le domaine agricole et doivent se doter de nouvelles techniques pour la mise à niveau de l’agriculture de demain.

Le deuxième groupe renferme la liste suivante :

-          Institut nationale des grandes cultures (INGC) 

-          Pyramide agricole

-          Nadal Consulting

-           Bureau d’études et vulgarisation agricole : BEAV

-          Centre international des technologies de l'environnement de Tunis (CITET)

-          Services environnement et développement durable (SEDD)

-          Fertiplant

-          Boudjebel S.A VACPA

-          Horizon agricole

-          Agri conseil

Le rôle de ces partenaires est d’être en contact direct avec les producteurs agricoles et auront pour tâches principales d’offrir le service conseil agricole avec les techniques de Logiag. Logiag aura pour mission dans les prochains mois d’encadrer les équipes techniques des différents partenaires afin d’assurer un service de qualité. La prochaine phase avant l’installation sera de calibrer le laboratoire par rapport au sol tunisien. Logiag a déjà choisi un nombre important d’agriculteurs tunisiens comme première phase pour effectuer l’échantillonnage du sol et ainsi acheminer le sol au laboratoire de Logiag à Montréal pour faire les ajustements nécessaires. L’opération de l’échantillonnage du sol a été effectué durant le mois de janvier et le mois de février et la calibration va se poursuivre jusqu’au mois d’avril. Plusieurs services seront offerts par Logiag aux producteurs Tunisiens. Ces services sont gérés par des logiciels agricoles qui sont à la fine pointe de la technologie. L’équipe informatique de Logiag est en train de travailler sur ces logiciels pour les adapter au contexte Tunisien. La date du lancement du projet est fixée pour le mois de mai prochain. LOGIAG est consciente de la tâche et du volume de travail qui l’attend et elle offrira le service de qualité pour les partenaires tunisiens et africains.

La technique du robot de la sonde Curiosity utilisé par la NASA pour détecter et analyser le sol sur la planète rouge, a été utilisée par Logiag pour faire les analyses de sol. Cette technique appelée, Laser Induced Breakdown spectroscopy, en français spectroscopie plasma induite au laser a été amélioré par une équipe de chercheurs chez Logiag dans les locaux du CNRC (Conseil national de recherches Canada) pour réussir à obtenir enfin la technique qui va pouvoir analyser toute la matrice du sol. Logiag avec son nouveau laboratoire LaserAg, a débuté officiellement la commercialisation de cette technique au Canadaet aux états unisdepuis le mois de septembre dernier et à travers son développement international, va offrir cette technologie pour les producteurs tunisiens et africains. Le but est de rendre la Tunisie une plateforme technologique pour toute la région. Le laser utilisé par cette technique chauffe l’échantillon jusqu’à environ 25 000 C° ce qui crée un plasma où gravitent des électrons libérés de leurs orbites. L’énergie libérée par ces électrons permet d’identifier les atomes des différents éléments bios disponibles dans l’échantillon. Chaque échantillon est bombardé au laser 3000 fois à raison de 100 analyses par seconde. Cette technique permet d’identifier tous les éléments du tableau périodique et de les quantifier. Après maintes études scientifiques, les chercheurs affirment que les rapports d’analyse de sol obtenues la méthode conventionnelle présentent résultats avec une marge d’erreur importante de l’ordre de 20 % ce qui rend plus difficile l’interprétation des résultats. La nouvelle technique du laser met fin aux méthodes conventionnelles et présente seulement une marge d’erreur de 5 %. Mise à part la précision de cette technique, on note un aspect important qui est la rapidité des résultats pour les producteurs agricoles. Cette rapidité va donner aux producteurs agricoles plus de flexibilité et d’assurance lors de la prise de décision suite à une analyse foliaire par exemple en pleine campagne agricole.

D’autres projets sont en cours d’étude en Tunisie et en Afrique et seront communiqués dans les prochains mois.

Dossiers à suivre …

 

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