Ennahdha cible plusieurs ministères dont l’intérieur et la justice

Ennahdha cible plusieurs ministères dont l’intérieur et la justice

 

Le gouvernement d’union nationale est dans toutes les lèvres. Le président Béji Caïd Essebsi, tente de garder le processus sur les rails. Il reçoit des personnalités de tous bords, consulte et se concerte avec les protagonistes et annonce une feuille de route avant l’Aid. Entre temps, les spéculations vont bon train, les appétits des uns et des autres s’aiguisent et les candidats, même les plus farfelus, se bousculent au portillon. Mis nulle ne pourrait prévoir l’issue de cette initiative qui risque de s’enliser, notamment après le refus de l’UGTT et de l’UTICA  de faire partie du gouvernement. Et alors que Nidaa Tounes se cramponne sur sa position pour remplacer Habib Essid par un de ses dirigeants, dont le ministre des finances Slim Chaker, le candidat préféré d’Essebsi junior, l’homme fort du parti qu’il représente dans les réunions avec le chef de l’Etat, le mouvement Ennahdha tente de peser de tout son poids pour rééquilibrer un paysage qui n’est pas à son avantage.

 Devenu premier parti à l’ARP après l’éclatement de son rival Nidaa Tounes qu’il n’entende pas laisser jouer seul. Il appelle à tenir compte de son poids politique important  en composant le gouvernement. D’ores et déjà, il a ciblé au moins cinq ministères dont deux régaliens. Il s’agit des départements de l’intérieur, de la justice, de l’agriculture, de l’industrie et de la jeunesse et du sport. Et ce n’est pas tout car, il revendique également des postes clés au sein de la primature et dans les cabinets ministériels. Tant il est vrai que l’issue de l’initiative présidentielle dépend énormément du soutien du mouvement de Rached Ghannouchi. 

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