Et si les armes de l'investisseur belge étaient de simples répliques ?

Et si les armes de l'investisseur  belge étaient de simples répliques ?

 

Véritable situation rocambolesque, celle du conteneur belge saisi la semaine dernière par les services de douane pour cause de transport d’armes prohibées.

Situation rocambolesque car, selon journal « Achourouk » dans son édition de mardi 16 février 2016, les armes découvertes dans le conteneur seraient des répliques sans plus.

En effet, « Achourouk » s’est référé à des sources douanières et juridiques qui ont affirmé que les rapports d’expertise effectué sur les armes saisies ont prouvés que ces armes n’étaient pas des armes de guerre mais tout simplement des simples répliques de l’arme belge dont la référence est M249SAW ; cette réplique est tout simplement un jouet dénommé Airsoft.

Toutefois, ce jouet est interdit pour les jeunes de bas âge, selon l’article du journal « Achourouk »  qui poursuit que ce jouet nécessite l’utilisation d’une batterie et contient deux gaines  chargeables avec de petites sphères en plastic contenant de l’encre rouge qui sont utilisées dans le jeu.

Ces jouets sous forme d’armes  coûtent, selon le site « phenixiairsoft », (site spécialisé dans la vente de ce genre de jouets) environ 400 euros, soit l’équivalent de 850 dinars tunisiens.

Quant aux revolvers saisis,  l’expertise a révélé qu’un seul revolver  est interdit alors que le reste est,  soit destiné à l’autodéfense, soit  destiné à l’immobilisation d’un éventuel agresseur.

Les informations rapportées par « Achourouk » confirment la version du propriétaire du conteneur qui avait plaidé non coupable tout en affirmant que les armes saisies étaient destinés à sa propre défense….

Dans cet article, le journal met en cause les déclarations du directeur général de la douane Adel Ben Hassen ainsi que le directeur responsable de l’unité d’investigation et des enquêtes et d’autres; déclarations jugées par le journal hâtives et controversées.  Au lieu de rassurer, ces déclarations avaient provoqué les craintes des citoyens nonobstant le fait qu’elles vont causer un grand embarras pour l’état Tunisien à l’égard de la Belgique et de l’investisseur belge lui-même.

C’est donc une situation rocambolesque par excellence  et qui, si elle se confirmait, s’apparenterait à un pétard dans l’eau ou comme on le dit dans notre langue maternelle : ( banni banni)

M.A.F.

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