Financement de la campagne de Sarkozy par Kadhafi : un témoin gênant meurt subitement à Tunis !

Financement de la campagne de Sarkozy par Kadhafi : un témoin gênant meurt subitement à Tunis !

 

Les juges parisiens, Serge Tournaire et Aude Buresi, enquêtent depuis plusieurs années sur les soupçons de financement de la campagne de 2007 par la Libye du colonel Kadhafi. Que révèlent ces investigations ? Qui sont les personnages clé de cette affaire explosive ? Secrets d’info s’est plongé dans cette affaire politico-financière aux allures de polar en reconstituant les témoignages recueillis par les enquêteurs. Des écoutes judiciaires, dont certains extraits ont également été révélés par le Monde et Médiapart dévoilent un tableau stupéfiant des coulisses de la droite française où se mêlent des barbouzes, des intermédiaires, des grands patrons, des hommes politiques et des porteurs de mallettes…

Parmi les protagonistes de cette affaire figure un certain Mohamed Albichari. Après la chute du régime de Kadhafi, cet homme a raconté que le guide libyen avait pour habitude d’enregistrer les conversations avec ses visiteurs étrangers, lorsqu’il les recevait sous sa tente à Tripoli.

Dans certains de ces enregistrements, Mohamed Albichari affirme même qu’il y aurait les preuves de remise d’argent à des Français. Il a également affirmé à certains de ses proches qu’il détenait ces enregistrements explosifs. Officiellement, Mohamed Albichari est mort d’une crise de diabète en avril 2012 alors qu’il se trouvait à Tunis. Mais la soudaineté de sa disparition intrigue ses proches qui se demandent s’il n’y a pas un lien entre sa mort et ces fameux enregistrements.

L’un des amis français d’Albichari, l’ancien député européen Michel Scarbonchi, a été auditionné par les enquêteurs. Selon lui, 70 cartons de cassettes retrouvés dans une villa auraient été conservés par les équipes d’Albichari en Libye. Scarbonchi raconte qu’il a cherché à savoir si ces enregistrements potentiellement compromettants pour des politiques français n’étaient pas des montages. Il aurait alors demandé de l’aide à son petit-cousin qui n’est autre que... Bernard Squarcini, l'ancein patron de la DCRI. 

Source : franceinfo

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