Gaza-Israël : La médiation marque le pas devant le comble de la violence

Gaza-Israël : La médiation marque le pas devant le comble de la violence

Au 17e jour des affrontements entre l’Etat Hébreux et le Hamas, la violence ne faiblit pas alors que la communauté internationale multiplie les démarches pour la cessation des hostilités.

Le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry s’est longuement entretenu avec le SG des Nations-Unies, Ban Ki Moon et le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu avant de quitter Israël à destination de l’Egypte en alléguant des "progrès" dans le chemin vers une trêve.

Sur les pas de son homologue, Philip Hammond, chef du Foreign Office britannique a échangé avec le Premier ministre palestinien Mahmoud Abbas avant de rencontrer Benjamin Netanyahu. Alors que jeudi, Ban Ki Moon était reçu dans la capitale saoudienne par le Roi Abdallah. Tous ses efforts et ballets diplomatiques ne sont pour l’heure à la hauteur des attentes des résidants de la bande de Gaza et les peuples émus de paix, même si Washington note que " des pas " ont été faits dans la bonne direction. La levée du blocus imposée sur Gaza en 2006, réclamé par le Hamas constitue l’obstacle à la cessation de la violence.

Le Ministre Hébreux des sciences, Yaakov Peri a balayé l’optimisme d’un espoir de paix en rapportant, jeudi, qu'une trêve est peu probable " dans les jours à venir ". Le Tsahal ayant besoin de " temps supplémentaire " pour finir de détruire les tunnels clandestins du Hamas.

L’ONU enquêtera sur les "crimes de guerre" israélien  

A l’aurore du jeudi, la péninsule de Gaza a été la cible des bombardements israéliens, occasionnant la mort de 25 personnes. A 17 jours d’hostilité, on comptabilise déjà plus de 700 morts palestiniens. 34 victimes israéliennes ont été tuées. 141 338 civils palestiniens ont été déplacés depuis le début du conflit, selon l'Office de Secours et de Travaux des Nations Unies pour les Réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).

Devant le nombre inquiétant des civils qui ont péri, l’ONU a marqué son inquiétude et s’est vu dans l’obligation de mettre en garde l’Etat Hébreux. Mercredi 23 juillet, la Haute-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, Navi Pillay a affirmé qu’" il y a une forte possibilité que le Droit International Humanitaire ait été violé, d'une manière qui pourrait constituer des crimes de guerre ".

Fleury Venance Agou