Hamadi Jebali : aucun gouvernement depuis la Révolution n’a fait autant que le mien

Hamadi Jebali : aucun gouvernement depuis la Révolution n’a fait autant que le mien

 

Dans un communiqué rendu public et post sur sa page officielle Face, Hamadi Jebali, ex secrétaire général du mouvement d’Ennahdha et premier chef du gouvernement de la Troïka, est revenu sur la question des recrutements dans la Fonction publique, les compensations et l’endettement durant son passage à la Kasbah, de janvier 2012 à mars 2013.

M. Jebali assure qu’en revenant aux documents officiels de l’Etat et qui se trouvent dans le site du gouvernement et du ministère des Finances, les chiffres sont clairs et permettent de démentir les mensonges et les allégations infondés.

Pour Hamadi Jebali les recrutements ont porté sur 25 mille pour chacune des deux années 2012 et 2013. Mais son gouvernement était tenu de répondre positivement aux engagements pris par les gouvernements de Mohamed Ghannouchi et Béji Caïd Essebsi à savoir le recrutement de 80 mille agents

Et d’ajouter qu’il y avait des engagements pour des recrutements à la Compagnie des Phosphates de Gafsa sans oublier le fait d’avoir bénéficié à 150 mille chômeurs de la subvention « Amal ».

M. Jebali cite le recrutement par Béji Caïd Essebsi de 90 mille ouvriers dans les chantiers dont 60 mille perçoivent, jusqu’aujourd’hui un salaire sans rien faire sans compter l’intégration des employés dans le secteur de la sous-traitance et les recrutements de 24 mille agents selon divers mécanismes créés par les gouvernements de Mohamed Ghannouchi et Caïd Essebsi ainsi que par les gouverneurs.

Hamadi Jebali souligne la généralisation d’une augmentation mensuelle de 70 dinars à tous les fonctionnaires étatiques, ce qui a engendré une augmentation de la masse salariale de l’ordre de 600 millions de dinars dont a hérité le premier gouvernement de la Troïka

M. Jebali, qui affirme qu’aucun millime du budget de l’Etat n’a été dépensé à titre de compensation au profit des amnistiés, en arrive à la conclusion que les gouvernements successifs après la Révolution ont tous échoué à réaliser les mêmes acquis que ceux du premier cabinet gouvernemental de la Troïka.

Et au final, M. Jebali appelle tout le monde à éviter les surenchères et à s’occuper des vrais problèmes du pays qui sont urgents et graves.

 

N.H

 

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