Houcine Abbassi : Non à la diabolisation de l’UGTT et gare aux voix qui « croassent »

Houcine Abbassi : Non à la diabolisation de l’UGTT et gare aux voix qui « croassent »

 

A la veille de la commémoration du 64ème anniversaire de l’assassinat de Farhat Hached, le secrétaire général de l’UGTT, Houcine Abbassi s’est montré plus intransigeant que d’habitude.

Dénonçant le non respect par le gouvernement de ses engagements quant aux majorations salariales, il estime qu’il s’agit d’un précédent dangereux que la centrale ne peut pas accepter. Sa justification par la pression du FMI le rend encore plus intolérable, a-t-il ajouté en soulignant que les salariés ne peuvent supporter seuls les implications de choix économiques et fiscaux de la phase actuelle.

Parlant au cours d’un meeting organisé Place Mohamed Ali où se trouve le siège de la centrale, Abbassi s’est élevé de façon véhémente contre les tentatives de diabolisation de l’UGTT et des syndicalistes. Il a condamné« Les tentatives de faire porter à la centrale ouvrière la responsabilité de la détérioration du climat social, de la dégradation de la paix civile et de l’escalade » appelant par la même occasion à l’institution du dialogue social par la mise en place du cadre législatif et juridique du conseil national du dialogue social pour jouer le rôle qui lui est imparti dans le management des relations entre les différents partenaires sociaux en vue de faire éviter au pays les crises économiques et sociales.

Houcine Abbassi a dénonce d’autre part les « voix qui croassent (à l’image des corbeaux) dans des « tentatives désespérées » de porter atteinte à l’UGTT. « Certains politiciens se sont évertués ces derniers jours à porter des accusations fallacieuses » contre des dirigeants syndicalistes allant jusqu’à les qualifier de « milices ». « Ces accusations sont insupportables et nous ne tolérerons pas que les différends et les conflits au sein de certains partis politiques soient réglés aux dépens de l’UGTT.

Ces voix « qui croassent cherchent à porter atteinte à l’indépendance de la centrale syndicale », a-t-il dit en mentionnant les noms des députés Sabrine Goubantini, Fatma Mseddi et Mongi Harbaoui.

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