Il frôle la mort sur un vol Tunis-Nice et porte plainte contre Tunisair

Il frôle la mort sur un vol Tunis-Nice et porte plainte contre Tunisair
 
 
 
Jamel Chaieb, habitant de Golfe-Juan de 53 ans, a déposé plainte, vendredi à Nice contre la compagnie Tunisair. Souffrant de troubles respiratoires, il avait réservé des bouteilles d'oxygène sur le vol Tunis-Nice, le 24 mars 2014, mais la compagnie les avait oubliées! Aujourd'hui, il est invalide à 80%.
 
"Les docteurs ont appelé ma femme pour lui dire que j'étais perdu. Elle est venue à l'hôpital, en larmes, pour me dire adieu..."
 
La voix de Jamel Chaieb s'étrangle. Pudique, il détourne son regard, secoue la tête. Son avocat, Me Jacques Salvaterra, l'encourage doucement à continuer. Il reprend dans un souffle: "Oui, je suis un miraculé. Je dis merci mon Dieu, merci la France. Mais... je ne suis plus que l'ombre de l'homme que j'étais. Ma vie est fichue!»
 
MALAISE APRÈS LE DÉCOLLAGE
 
Sa vie a basculé le 24 mars 2014.
 
Ce jour-là, à Tunis, Jamel Chaieb monte à bord de l'avion qui doit le ramener à Nice. Le Golfe-Juanais de 53 ans est serein. Il souffre pourtant, depuis des années, d'une fibrose pulmonaire associée à des troubles cardiaques. Mais avant d'embarquer, il a pris ses précautions.
 
"En réservant mon billet, j'ai versé 328 dinars (1) à la compagnie Tunisair pour la fourniture de deux bouteilles d'oxygène, explique-t-il. C'était indispensable en cas de problème respiratoire pendant le vol."
 
De fait, quelques minutes seulement après le décollage, le quinquagénaire se sent mal. Il a des difficultés à respirer. Il appelle l'hôtesse, réclame son oxygène. "Elle a eu l'air très étonnée. Je l'ai vue partir précipitamment vers l'avant de l'appareil, puis revenir avec une mine atterrée: il n'y avait rien de prévu pour moi!"
 
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