Investissements directs étrangers dans les indutries extarctives: L’alarmant constat

Investissements directs étrangers dans les indutries extarctives: L’alarmant constat

 

La conférence sur les investissements directs étrangers dans les industries extractives organisée mardi 24 mai à Tunis par le think tank Instauring an Advocacy Champion for Economy, a abouti à un constat alarmant. « Peu de ressources, peu de transparence et peu d’incitation ».

Il faut dire que les entreprises étrangères dans le secteur de l’industrie extractive sont passées de 50 en 2010 à 25 aujourd’hui.

Dans un article publié dans Jeune Afrique en date du 25 mai, cette « désertion qui se manifeste dans les chiffres : les IDE représentent 55% des investissements dans le domaine des hydrocarbures, contre 65 à 70% avant 2011 ». Citant le directeur général de l’énergie, l’auteur de l’article relève «qu’aucun permis d’extraction n’a été délivré depuis 2013 . La production de phosphate, principale richesse minérale, connaît la même déconvenue. Elle a baissé de près de 60% passant de 8,5 millions de tonnes en 2010 à environ 3,5 millions de tonnes actuellement. Le directeur général annonce une refonte du code minier et des hydrocarbures avec la possibilité d’une baisse de la fiscalité ».

Sur un autre plan, la Tunisie présente plusieurs inconvénients qui l’empêchent d’être attractive. Ses réserves sont limitées et sa fiscalité n’est pas incitative. A cela, il faudrait ajouter le manque de transparence dans le secteur minier qui a toujours été pointée du doigt.

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