La population de Kerkennah appelle au rétablissement de l’autorité de l’Etat

La population de Kerkennah appelle au rétablissement de l’autorité de l’Etat
 
 
Depuis la mi-avril, les îles Kerkennah sont devenues une zone de non-droit puisque les forces de sécurité ont été évacuées et l’armée a été investie de la responsabilité de garder les édifices publics. C’était à cause de l’intervention des autorités pour la reprise du travail dans la société Petrofac. Deux mois plus tard, l’espoir est revenu suite aux déclarations du gouverneur de Sfax annonçant le retour de l’activité dans la société pétrolière qui assure entre 12% et 15% des besoins du pays en gaz. 
 
Dans le même temps, il a été décidé d’embaucher tous les demandeurs d’emploi qui sont plus de 200 dans le cadre du fonds consacré par Petrofac à cette fin. Cela devait aussi s’accompagner par le retour des forces de sécurité dans l’archipel. Il était prévu que l’atmosphère de détente revienne à Kerkennah mercredi. 
 
Malheureusement, rien de cela n’est arrivé. Parce que certaines parties ont conditionné cela à l’annulation des plaintes déposées suite aux heurts d’avril dernier et même celles antérieures à ces événements, parfois celles qui n’ont rien à voir avec ceux-ci. Ceci est-il possible dans un Etat de droit ? La question se pose puisqu’il s’agit aussi d’une immixtion intolérable dans les affaires de la justice. En tout cas, c’est une manière de mettre les autorités au pied du mur.
 
La population de Kerkennah ne peut accepter cette situation plus longtemps. C’est pourquoi elle vient d’adresser un appel au secours aux autorités dans une lettre envoyée au ministre de l’Intérieur.
Après avoir condamné les agissements de personnes appartenant au Front populaire et au Hizb Attahrir qu’ils citent avec leurs noms,  en les considérant comme une minorité qui tient à imposer sa volonté à la majorité.
Elle demande l’intervention urgente du ministre de l’Intérieur  pour  rendre l’île  dans le giron de la patrie en étendant l’autorité de l’Etat en assurant son autorité par  l’application de la loi. Elle réclame le retour des forces de sécurité sur l’archipel et son renforcement par une base militaire en vue de  recourir à  l’armée dans les moments  difficiles pour  maitriser la situation en cas de heurts éventuels.
 

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