La Tunisie abrite le Premier Sommet Nord-Africain d’Oncologie, à l’initiative des laboratoires Merck Serono

La Tunisie abrite le Premier Sommet Nord-Africain d’Oncologie, à l’initiative des laboratoires Merck Serono


La filiale de l’Afrique du Nord et de l’Ouest des laboratoires Merck Serono, la division biopharmaceutique de Merck, poursuit son engagement auprès des professionnels de la santé intervenant dans le domaine de la cancérologie, en organisant les 8 et 9 mai 2015 en Tunisie, son premier Sommet Nord-Africain d’Oncologie, sous le thème « Vivre l’approche multidisciplinaire » dans le traitement du cancer.
 
Ce grand rendez-vous régional a rassemblé près de 250 oncologues, chirurgiens, radiologues, radiothérapeutes, anatomopathologistes, onco-psychiatres et ORL, tous venus échanger sur les dernières pratiques collaboratives pouvant améliorer le diagnostic, le traitement et le suivi des patients.  
 
« Pour Merck Serono, la collaboration est la clé du succès, non seulement pour développer et offrir les meilleurs traitements mais aussi pour renforcer l’efficacité conjointe des différents spécialistes », a déclaré Dr. Karim Bendhaou, Président de Merck Group pour l’Afrique du Nord et de l’Ouest. « Nous sommes heureux de créer à travers cet évènement une plateforme d’échange scientifique à la fois entre les professions médicales et entre les pays du bassin méditerranéen, pour croiser les points de vue, renforcer les compétences et favoriser de nouvelles pratiques, ceci, pour le plus grand bénéfice des patients atteints de cancer », a-t-il ajouté.
 
Riche en informations, le programme de ces deux journées scientifiques s’est focalisé sur le cancer colorectal métastatique et les cancers de la tête et du cou, en combinant des lectures sur les dernières données cliniques, les considérations pharmaco-économiques ainsi que des discussions interactives animées par des professionnels de renommée internationale tels que le Dr. Jean-Marc Phelip, Président de la fédération de cancérologie et Chef de service d’Hépatho-Gastro-Entérologie et d’oncologie digestive du CHU de Saint Etienne (France) ou encore le Dr. Serban Bageacu, chirurgien à la Clinique Mutualiste Chirurgicale et chargé d’enseignement à la Faculté de Médecine de Saint-Etienne.
 
« En Tunisie, environ 15 000 nouveaux cas de cancer, tout confondu, sont diagnostiqués chaque année. Afin de déterminer la stratégie thérapeutique à adopter pour assurer une prise en charge optimale du patient, une consultation multidisciplinaire entre les différents soins spécialisés est recommandée. Aujourd’hui, cette approche s’est élargie pour faire intervenir l’ensemble des professionnels concernés à différents stades de la maladie. Par exemple, l’onco-psychiatre accompagnera le patient dès l’annonce de la maladie, tout comme l’ORL jouera un rôle important dans la reconstruction à la suite d’une chirurgie.  L’objectif principal étant l’amélioration de la qualité de vie du patient et de son entourage durant cette épreuve difficile », a précisé le Dr. Jean-Marc Phelip.
 
Le cancer colorectal est le troisième cancer en termes de fréquence globale, avec une incidence estimée à plus de 1,36 millions de cas[1]. Chaque année, environ 694.000 décès sont dus au cancer colorectal, ce qui représente 8,5% des décès par cancer et d’en faire la quatrième cause de décès par cancer la plus fréquente. Près de 55% des cas surviennent dans les régions développées et les taux d'incidence et de mortalité sont nettement plus élevés chez les hommes que chez les femmes.