La Tunisie obligée d’importer quelque 90% de ses besoins en gaz d’Algérie

La Tunisie obligée d’importer quelque 90% de ses besoins en gaz d’Algérie
 
 
Grâce au développement par British Gaz des deux champs gaziers complexes, d’Hasdrubal et Miskar dans la région de Sfax, ainsi qu’au développement par Petrofac des champs Chargui 3,5,6 et 8 à Kerkennah, la Tunisie a réussi à alléger sa dépendance quant aux importations d'énergie plus coûteuses, particulièrement en provenance de l'Algérie.  
 
Ainsi donc depuis quelques années, notre pays produit 55% de ses besoins en gaz et importe les 45 % restants principalement de l'Algérie.
 
Cependant, la quasi-majorité de notre production nationale de gaz est assuré par British Gaz qui fournit actuellement quelque 70% de la production nationale et Petrofac qui fournit entre 12,5 et 15%.
 
Or par malheur, la production de ces deux sociétés est totalement à l’arrêt depuis quelque temps. Petrofac étant bloquée depuis bientôt 50 jours par les protestataires de la société de l’environnement qui ont envahi son usine à Kerkennah et arrêté son activité. Tandis que les champs de British Gaz Hasdrubal et Miskar sont à l'arrêt depuis bientôt une semaine suite à l'explosion du compresseur de la société en question.
 
Comme les réparations nécessitent au moins la durée d’un mois, cet arrêt forcé de l’activité de British Gaz, conjugué à celui de Petrofac, ont obligé la Tunisie à importer pour la première fois de son histoire quelque 90% de ses besoins en gaz d’Algérie.
 
Le comble c’est que cette situation ne semble pas déranger les protestataires qui bloquent l’activité de la société britannique à Kerkennah, les syndicalistes qui les soutiennent ou même les responsables de l’Etat qui ne se soucient nullement des énormes pertes subies par la Tunisie et qui ne font rien au moins pour diminuer la facture à travers la reprise immédiate des activités de Petrofac.
 

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