LAMENTABLE: Quand un porte-parole du gouvernement se perd en conjectures !
Jamais dans l’histoire de la Tunisie, notre pays n’a eu un porte-parole du gouvernement du niveau de Khaled Chaouket. Ce ministre, qui multiplie les bévues de communication, ne maitrise généralement pas les dossiers dont il parle et dit dans beaucoup de cas la chose et son contraire.
Son discours paradoxal et ses changements de positions ont fait de lui la moquerie de nombreux Tunisiens qui n’ont jamais compris comment il a été choisi pour ce poste.
D’ailleurs même celui qui l’a engagé, à savoir le chef du gouvernement Habib Essid, a exprimé son étonnement face à certaines de ses déclarations estimant qu’elles n’engagent que sa personne.
Néanmoins, malgré ce recadrage, Chaouket vient de prouver une nouvelle fois qu’il ne peut rater aucune occasion pour « s’illustrer » dans le mauvais sens.
Son passage chaotique dans l’émission de Mosaïque FM « Midi Show » du vendredi 1 avril a apporté encore une fois la preuve que l’homme n’est pas fait pour la communication.
Hésitant et peu convaincant, le porte-parole du gouvernement s’est à titre d’exemple une nouvelle fois contredit. Après avoir annoncé depuis quelques jours que le gouvernement ne tolérera plus le blocage des sites stratégiques de production énergétique, Chaouket a déclaré aujourd’hui en abordant les blocages de Phosphate Gafsa et de Petrofac que le gouvernement favorise le dialogue pour mettre un terme à ces situations insensées!
Chaouket a ajouté que l’actuel gouvernement se veut démocratique et non répressif. Lorsque l’animateur Boubaker Ben Akacha lui a rappelé les énormes pertes subies par le pays suite à ces blocages sauvages de la production du phosphate à Gafsa et du gaz à Kerkennah, le porte-parole de notre gouvernement s’est permis de dire : « Nous ne sommes pas en train de perdre »!
Pire encore, afin de justifier le non recours à la force pour l’application de la loi, notre Chaouket national a déclaré qu’une descente policière a des coûts !
Ainsi donc les pertes qui se chiffrent en Milliards de dinars à la société phosphate Gafsa et à Petrofac sont moins coûteuses qu’une descente policière de « 600 à 700 policiers qu’il faut assurer », selon le porte-parole de notre gouvernement ?!!
Il est inutile de rappeler à ce ministre que les pertes subies par ces deux sociétés seulement en deux ans soit entre 2011 et 2013 dépassent les 3 milliards de dinars, à savoir la valeur du crédit accordé par le FMI à la Tunisie ».
Alors si vous estimez que cela ne mérite pas l’application de la loi pour arrêter ce genre d’hémorragie qui va ruiner le pays, vous n’êtes certainement pas à votre place et ce poste n’aurait jamais dû vous revenir Mr Chaouket.
K.B.M.
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