Le mur antiterroriste, bien qu'inachevé, commence à faire ses effets

Le mur antiterroriste, bien qu'inachevé, commence à faire ses effets
 
 
Le porte-parole du ministère de la Défense, le lieutenant-colonel Belhassan Oueslati, a indiqué lundi que « le dispositif de barrières » qui doit être édifié dans la zone frontalière sud, même s’il n’est pas encore totalement achevé, a permis, jusqu’ici, de faire échouer des opérations de contrebande, à travers la réduction du nombre de pistes et circuits illicites empruntés par les trafiquants.
 
De son côté, Mokhtar Ben Nasr, expert militaire, estime que l’objectif de la zone tampon est de permettre aux forces armées et sécuritaires d’intercepter tout mouvement suspect et d’assurer le contrôle de ces vastes espaces, terres de passage prisées par les trafiquants. Selon lui, le « mur de sable » aidera à mieux contrôler et protéger les frontières, en attendant la construction de fossés et la mise en place de dispositifs électrifiés dans une seconde phase.