Le Parlement libyen met en garde contre la reconnaissance du CNG et son gouvernement

Le Parlement libyen met en garde contre la reconnaissance du CNG et son gouvernement

Le nouveau Parlement libyen a mis en garde, dimanche, les individus, institutions et organes de l'Etat existants, ainsi que les pays et organisations internationales de reconnaître le Congrès national général (CNG), Parlement sortant ou le gouvernement illégitime qui en est issu et de traiter avec ces deux institutions de quelle que manière que ce soit.

Dans un communiqué publié dimanche, le Parlement a signalé qu'il poursuivra les réfractaires devant les instances judiciaires libyennes et internationales, en vertu des dispositions contenues dans la Résolution du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée dernièrement sur la Libye.

Le communiqué a ajouté que le Parlement surveille les actes et comportements illégaux des membres du CNG, dont le choix sans référence constitutionnelle, de Amar al-Hassi, comme Premier ministre, qui a formé un gouvernement illégal dont certains membre ont prêté serment en infraction de toutes règles parlementaires et politiques.

Le Parlement a, d'un autre côté, discuté de plusieurs questions et dossiers importants notamment la situation dans la région de Oucherfana, cible de bombardements sauvages contraignant ses habitants à se déplacer, en pillant les biens des victimes et en s'attaquant aux infrastructures publiques.

Les députés ont discuté aussi de la formation d'une commission de contact avec le gouvernement concernant la situation de crise que vit cette région, afin de mettre fin à l'insécurité et y rétablir la stabilité et la sécurité.

De violents affrontements opposent à Ouerchefana des groupes armés de "Fajr Libya", une coalition de combattants issus de Misrata et d'autres relevant de la tribu de Ouerchefana, suite à l'incursion de formations armées de Janzour et Zaouia (ouest de Tripoli) après la prise de contrôle de l'aéroport de la capitale Tripoli par  "Fajr Libya" et le retrait des ex-rebelles de Zenten qui en assurait la sécurité depuis la chute en 2011 du régime de Kadhafi.(Pana)