Le Président de la république dément l'émission d'un mandat d'amener contre l'Emir de Dubai

Le Président de la république dément l'émission d'un mandat d'amener contre l'Emir de Dubai

 

Dans l’interview qu’il a accordée dans la soirée de mardi 22 septembre à la chaîne Nessma TV, le Président de la République Beji Caïd Essebsi, a assuré qu’il n’y a pas de brouille avec  Emirats Arabes Unis. Il a démenti l’information selon laquelle un mandat d’amener contre le Cheikh Mohamed ben Rached Al Maktoum, l'émir de Dubaï, dans l'affaire du projet Sama Dubaï en Tunisie. « Nous avons œuvré à l'amélioration des relations avec les Emirats et l'Egypte aussi. Mais chaque pays a ses propres conditions ». Parlant des relations avec le les États-Unis il a affirmé qu’ils soutiennent la Tunisie dans sa lutte contre le terrorisme. « Je dois rappeler que les relations avec ce pays sont anciennes. Pour le mémorandum, il garantit à la Tunisie l'obtention des crédits avec un faible taux. L'aide américaine prend du temps, mais nous devons aussi agir de notre côté. Le ministre des Finances est en train d'agir dans ce sens », a fait savoir le président de la République.

Concernant la situation en Libye, le Chef de l’Etat a fait savoir qu'il n'y a pas eu d'accord entre les libyens pour le moment. « Pour le moment il n'y a pas d’État en Libye et même l’État reconnu au niveau international, n'a pas de poids. En plus, notre problème est que l’État qui gère la situation au niveau de nos frontières est celui qui contrôle Tripoli. Pour ménager nos rapports avec les uns et les autres, nous avons décidé de ne pas intervenir dans le conflit libyen. En attendons nous devons faire face aux dangers qui guettent la Tunisie à cause du chaos dans ce pays », a-t-il précisé.

Il a conseillé aux Libyens d’éviter toute intervention dans leur pays et d’œuvrer entre eux pour trouver un accord sans passer par une intervention étrangère. « Chaque partie qui essaye d'intervenir détient un agenda et des objectifs ».