Le président du parlement européen plaide pour « un plan Marshal » pour les jeunes tunisiens

Le président du parlement européen plaide pour « un plan Marshal » pour les jeunes tunisiens

 

Avant de rentrer à Strasbourg, après une visite de trois jours dans notre pays, le président du parlement européen doit rencontrer, mercredi 10 février, le chef de l’Etat Béji Caid Essebsi, après avoir reçu, hier  au siège de lé délégation européenne le président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi. Auparavant, il s’est entretenu avec le président de l’ARP Mohamed Ennaceur, prononcé un discours devant les députés réunis en séance plénière extraordinaire, rencontré le chef du gouvernement Habib Essid et visité Sousse où il a rendu un hommage aux touristes victimes de l’attentat terroriste de juin 2015.

Faisant le bilan de sa visite en Tunisie dans une interview publiée dans le Point.fr, ce matin même,  il s’est montré réceptif à la proposition du président de l’ARP, Mohamed Ennaceur, concernant la mise en place d’un « plan Marshal » pour la Tunisie.

« Je crois que l'Union européenne, a-t-il déclaré, doit être vigilante quant au développement de la Tunisie. C'est le pays qui est, peut-être par sa structure sociale, le plus proche de l'Europe. Une société ouverte, avec un processus de constitutionnalisation qui reflète une volonté du peuple tunisien d'enraciner ses valeurs fondamentales dans le respect mutuel, dans la vie de tous les jours. C'est une vision très proche de l'esprit européen. Plan Marshall, ça sonne toujours volumineux. On a surtout besoin d'investissements dans l'infrastructure, l'ouverture pour l'agriculture… Au premier rang, il faut un effort pour l'emploi des jeunes. On a besoin, peut-être, d'un plan Marshall pour les jeunes ».

Il suggère  de « parler avec la Banque européenne d'investissement pour lancer un programme de microcrédits pour les petites start-up, ça, c'est déjà un pas. Ils ne veulent pas quitter leur pays. Ils veulent rester. Mais ils ont besoin de solution. Chaque initiative qui reste ici et qui vient des gens eux-mêmes doit être soutenue par un financement. À nous de cibler nos aides et les projets que nous lançons ».

Cliquer sur le lien suivant pour lire l’interview de la source :

http://afrique.lepoint.fr/actualites/tunisie-martin-schulz-il-faut-un-pl...

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