Les anciens parlementaires s’élèvent contre leur « exclusion » de la célébration de la fête de la République

Les anciens parlementaires  s’élèvent contre leur  « exclusion » de la célébration de la fête de la République

 

L’ancien député et membre du comité central du RCD, Lazhar Dhifi a réagi face à ce qu’il appelle « l’exclusion » des anciens parlementaires  des festivités de la fête de la République. Il a écrit dans sa page Facebook « puisqu'ils ne sont plus conviés depuis 2011, ils ne s'empêchent pas de célébrer à leur manière la fête de la République  qu’ils « ont créée », a-t-il notamment écrit. Ils se sont retrouvés dimanche 24 juillet au palais des congrès, à l’appel de leur amicale pour fêter ensemble le 59ème  anniversaire de cet événement à la fois historique et symbole. Ils ont rappelé à la mémoire des profanes que trois députés ont donné leur vie pour la patrie. Le premier fut Houcine Bouzaiane, élu membre de l’Assemblée nationale constituante de 1956 dans la circonscription de Gafsa  de Sidi Bouzid , assassiné en mars 1956. Les second est Moonem Chabbani de Kasserine brûlé vif le 6 février 2012, lors des événements ayant suivi le 14 janvier 2011. Le dernier est Mohamed Brahmi, de Sid Bouzid, élu membre de la deuxième Constituante de 2011, assassiné devant chez lui le 25 juillet 2913. Jilani Dabboussi, emprisonné après le 14 janvier 2011 et mort dans circonstances douteuses fait, également, partie des ces députés martyrs.
Dhifi, cet enfant de Sid Bouzid, qui est resté comme peu d’autres destouriens, fidèle aux principes du seul parti dans lequel il a milité dès sa prime jeunesse, a qualifié les retrouvailles entre anciens parlement de « très émouvantes. Avec leur élégance qui est toujours de règle, hommes et femmes,  en tenues, correctes tirées par quatre épingles, ont répondu massivement à l'invitation de leur amicale pour se rencontrer autour d'une réception festive, à l'image de la grandeur de leur République ».

Pour lui « cette exclusion divise  les Tunisiens en deux : ceux de la première République, et ceux de la deuxième république de l'après 14 janvier 2011 qui est de plus en plus  contestée avec une nouvelle constitution qui ne fait que compliquer la vie des Tunisiens et qui fait regretter celle de 1959 ».

Les anciens: parlementaires, ministres , gouverneurs, délégués , hauts commis de l'Etat, ambassadeurs , hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, sont venus de toutes les régions, de l'étranger pour dire non à l'exclusion et oui pour une réconciliation digne de la République de tous et pour tous ».  


 

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