Les autorités déjouent le blocage de l’ENI à Maamoura

Les autorités déjouent le blocage de l’ENI à Maamoura
 
 
Le centre de traitement pétrolier de Tazarka appartenant à la compagnie italienne ENI (Ente Nazionale Idrocarburi), qui exploite le champ Maamoura et Baraka en partage avec l’Entreprise Tunisienne d’Activités Pétrolières (ETAP) a été envahi  par des assaillants.
 
Ces derniers se sont introduits dans la salle de contrôle et ont essayé d’arrêter la production. Composé de syndicalistes qui ont été traduits devant le conseil de discipline pour des écarts graves, les assaillants ont réclamé l’arrêt des sanctions et des poursuites et la reprise du travail. Chose qui n’a pas été acceptée par la direction lassée de ce genre de chantages.
 
Cependant, l’intervention énergique et salutaire des autorités a permis d’arrêter les dégâts en procédant à l’évacuation par la force des assaillants pour permettre à la société de reprendre son activité.
 
Il est inutile de rappeler que l’ENI, qui explore en Tunisie depuis 1957, est la plus ancienne et la plus grande société pétrolière étrangère dans notre pays puisqu’elle produit quelque 62 % du pétrole tunisien (environ 35 000 barils  sur les 56 000 barils de pétrole produits chaque jour par la Tunisie dans les champs de Borma, Nawara ou encore Maamoura).
 
Mais malgré cela, cette compagnie a clairement indiqué son intention de quitter la Tunisie par ce qu’elle est dépitée du non renouvellement du permis de recherche " Borj El Khadra" qu’elle exploite depuis de nombreuses années et irritée par les grèves et les revendications sociales. Ce qui l’a poussé à engager des négociations avec une banque d’affaires suisse pour trouver des acheteurs à ses parts dans les champs pétroliers en Tunisie.

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