Les contestations sociales favorisent l’émergence du terrorisme, selon « elmoujahed »

Les  contestations sociales favorisent l’émergence du terrorisme, selon « elmoujahed »

Le journal algérien www.elmoudjahid.com a consacré un article au 60éme anniversaire de l’indépendance de la Tunisie.

L’article  a indiqué : «  Au delà des festivités commémoratives, organisées pour l’occasion, cet anniversaire est voulu comme un moment de communion entre tous les tunisiens qui vivent, et c’est le moins que l’on puisse dire,  une période particulièrement difficile tant au plan économique que sécuritaire. Mais, si le Chef du Gouvernement tunisien, Habib Essid, reconnait  que la Tunisie vit «une période délicate à cause des tentatives terroristes», il n’en reste pas moins, a-t-il  ajouté que «le 60ème anniversaire de l’Indépendance est une occasion pour contrer leurs plans maléfiques.»  Car  en dépit de cette difficulté, forcément conjoncturelle,  les Tunisiens veulent se rassembler pour dire d’une voix unanime: « non au terrorisme, non à la mort, non à l’obscurantisme!». 

C’est  cette image qu’ils veulent afficher au monde et surtout aux terroristes qui menacent leur quiétude. L’indépendance obtenue, il ya 60 ans, le combat pour la démocratie, arraché à l’issue d’une révolution de plusieurs mois, qui a permis au pays du Jasmin d’entreprendre une transition démocratique, qui a insufflé l’espoir aux autres peuples engagés dans des luttes pour les libertés individuelles et la démocratie, constituent le socle de la refondation de la «nouvelle Tunisie».    
Du reste, la montée en puissance du terrorisme témoigne de ce refus de céder devant les tenants de l’obscurantisme. Cependant  la Tunisie est tenue, aujourd’hui, de relever le défi de la relance de son économie. La croissance en 2015 a été inférieure à 1%. La lutte contre le chômage est l’autre combat que les autorités se doivent de remporter sous peine de plonger le pays dans un cycle de contestation sociale qui ne manquera pas de favoriser l’émergence du discours  religieux. La pauvreté et la précarité sont les terreaux où puisent les recruteurs des filières djihadistes. La visite officielle du   secrétaire général des Nations unies,   Ban Ki-moon, les 28 et 29 mars, où il   participera notamment au « dialogue national sur l'emploi », est le signe de la solidarité que les pays voisins et la communauté internationale n’ont eu de cesse de manifester en faveur de la Tunisie et des Tunisiens.  

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 www.elmoudjahid.com/fr/actualites/92062

 

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