Les écarts de certains syndicalistes franchissent des paliers « inexcusables »

 Les écarts de certains syndicalistes franchissent des paliers « inexcusables »

Le post publié, hier mercredi 24 août 2016  par le secrétaire général du syndicat régional de l’enseignement secondaire de Siliana, Néjib Bargaoui, sur sa page officielle de Facebook, a soulevé un tollé général à travers les réseaux sociaux, les médias et l’opinion publique.

Ce syndicaliste, ayant un haut poste de responsabilité à l’échelle régionale, doublé du statut d’enseignant qui a la lourde et noble tâche d’éduquer nos enfants, s’est adressé au ministre de l’Education, Néji Jelloul, en des termes d’une vulgarité et d’une bassesse dépassant tout entendement.

Manque de respect, insultes, diffamation et arrogance que seules les personnes se croyant au dessus des lois et bénéficiant d’une impunité garantie peuvent se permettre.

Or, certains responsables syndicaux semblent faire partie de cette caste puisque le cas de Néjib Bargaoui n’est pas le premier du genre, mais le phénomène semble aller crescendo. Ce qui est fort inquiétant !

En effet, tout le monde se rappelle de la fameuse adresse faite par Lassaâd Yaâcoubi, secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire en répétant à trois reprises : « Tous ceux qui ne sont pas contents n’ont qu’à aller boire l’eau de mer ». Et d’un !

Ensuite, il y eut l’affaire de l’hôpital Habib Bourguiba à Sfax, lorsqu’un autre responsable syndical, avait insulté le ministre de la Santé allant jusqu’à s’en prendre à l’honneur de la mère de Saïd El Aîdi. Toujours impunément… Et de deux !

Et comme pour confirmer l’adage voulant qu’il n’y ait jamais deux sans trois, voilà que Néjib Bargaoui, franchit un palier de plus dans la grossièreté et la diffamation. Encore une fois dans l’impunité la plus totale. Et de trois !

Le comble qui fait le plus honte est que la centrale syndicale n’a jamais bronché et réagi face à ces écarts de langage tombant sous le coup de la loi. On n’a jamais entendu la moindre excuse de la part des responsables de l’UGTT, que ce soit à l’échelle régionale, sectorielle ou nationale…

Pire encore, il y a souvent eu une sorte de justification par le fait que les syndicalistes fautifs et incriminés sont tellement « passionnés par leur cause qu’il est tolérable qu’ils commettent quelques dépassements compréhensibles » !

Et la dernière, c’est que le dénommé Néjib Bargaoui, après s’être excusé, du bout des lèvres puisqu’il a essayé, comme d’habitude, de justifier son « débordement, il est revenu à un terme utilisé par le ministre de l’Education lors d’une visite d’inspection à une école en disant : « quel bordel ! ».

Ce Néjib Bargaoui, grand ignare de la langue de Voltaire et Molière, ne sait pas que ce terme ne veut nullement dire « maison close », comme  son esprit tordu l’a traduit, mais « désordre et anarchie ». Ni plus, ni moins !

Or, les abc du débat veulent que l’on ne se hasarde pas dans un domaine que l’on ne maîtrise pas. Ainsi, le sieur Bargaoui persiste et signe en comparant, maladroitement, ses propos d’une bassesse sans précédent à un terme utilisé bien à sa place par le ministre et qui n’avait rien de grossier ou de vulgaire.

Entretemps, la centrale syndicale est appelée à prendre position et à se désolidariser de pareils responsables qui rabaissent le niveau et l’aura de l’UGTT.

Une question que tout un chacun devrait logiquement se poser : Comment cet enseignant-éducateur va-t-il faire face, demain, aux élèves et à leurs parents ainsi qu’à ses collègues, dignes et respectables ?!

Franchement, les parents d’élèves devraient refuser que leurs progénitures se trouvent dans une classe dirigée par ce dénommé Nejib Bargaoui…

 

Noureddine HLAOUI

 

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