Les jeunes tunisiens et le djihad: Ces chiffres qui effraient

Les jeunes tunisiens et le djihad: Ces chiffres qui effraient
 
Il est des chiffres qui  inquiètent, pis qui effraient.  Ce sont les chiffres en rapport avec les  tunisiens qui ont rejoint les rangs des organisations terroristes, ou qui ont été empêchés de partir au "djihad". Le Président de la République Béji Caid Essebsi a déclaré à  à la chaîne arabophone El Hadath, en date du samedi 18 avril, le Président de la République Tunisienne Béji Caïd Essebsi : « Nous avons 5000 Tunisiens qui ont rejoint l’Etat islamique connu sous le nom Daech, comme d’autres pays arabes sans les nommer, qui ont en revanche un nombre plus important que nous différentes organisations terroristes en Syrie". Un chiffre en contradiction avec celui annoncé par le secrétaire d'Etat à la sûreté Rafik Chelli qui, lundi 20 avril, a  avancé le nombre de 2.800 seulement, presque la moitié, qui se trouvent en Irak et en Syrie. Est-ce par manque de coordination ou de consultation, ou quoi?
 
 Mais quel que soit le chiffre, on sait déjà que les jeunes tunisiens fournissent l'un des plus gros contingents de djihadistes  et ce malgré les efforts fournis depuis peu pour juguler ce phénomène. 12.490 ont, en effet,  été empêchés de rejoindre les foyers terroristes, mais ils demeurent toujours de potentiels candidats au jihad.
Toujours selon Chelly, "une centaine de tunisiens s’entraînent en Libye dans le but de rejoindre d'autres zones de conflit dans le monde. Une autre partie de ces jeunes font partie des milices libyennes en conflit.
 
Sur un autre plan, ceux parmi les djihadistes qui rentrent au pays, on en dénombre 500, posent réellement problème pour les autorités. "Actuellement, environ 500 ont été traduits devant la justice et d'autres sont sous la surveillance des forces de l'ordre", ajoute le secrétaire d'état.