Les riverains d’Hammam-Lif sont interdits de dormir

Les riverains d’Hammam-Lif sont interdits de dormir
 
 
Les Hammam-Lifois et plus précisément ceux qui habitent du côté de la Corniche ont certes pris l’habitude depuis belle lurette et particulièrement depuis la fameuse révolution d'endurer une succession de calvaires s'étendant pratiquement sur toute l'année. Mais jamais leur calvaire n’a atteint une dimension pareille que celle endurée durant cet été 2015.
 
En effet, en plus de la pollution de la plage qui dégage une odeur nauséabonde insupportable, les riverains sont obligés chaque soir et même pendant la journée d’endurer une pollution sonore cruelle qui les prive de leur droit de dormir comme tout le monde dans leurs demeures.
 
En effet, en l’absence de tout contrôle, bien que toutes les autorités régionales et locales aient été alertées pour mettre un terme à ce calvaire des riverains, certains commerçants se sont permis non seulement de s’installer anarchiquement et de squatter la plage, mais aussi de pourrir la vie des riverains à travers la musique dérangeante qu’ils émettent dans le cadre des spectacles et animations qu’ils assurent pour attirer la clientèle.
 
La palme des dépassements irresponsables voir « criminels » revient particulièrement à une baraque installée du côté de la plage au niveau de la rue de Tunis et au salon de thé « Le Chat » qui exploite la terrasse de la Sirène. Ces derniers ont pourri la vie des riverains, obligeant certains d’entre eux à quitter même leur demeure et à s’installer ailleurs pour aspirer dormir comme tout le monde.
 
Les animations et les spectacles de ces deux « commerces » se poursuivent en effet chaque soir jusqu’à une heure très tardive. Avec parfois des animations même dans la journée !
     
Avec tout ce que cela implique, comme nuisance, pour les riverains qui ne savent plus à quel Saint se vouer puisque toutes leurs doléances au gouverneur, au maire de la ville, au Secrétaire général de la municipalité, à la police municipale pour mettre un terme à leurs calvaires sont demeurées sans réponse. Ce qui les a obligés d'attaquer en justice la municipalité.