L’ex conseiller de Marzouki appelle à protéger et soigner Ben Gharbia

L’ex conseiller de Marzouki appelle à protéger et soigner Ben Gharbia

Anouar Gahrbi ex conseiller du Président sortant Moncef Marzouki qui réside en Suisse a édité un communiqué depuis Genève dans lequel il appelle les autorités tunisiennes à protéger le journaliste Moez Ben Gharbia, suite à ces déclarations qui portent atteinte à la sécurité du pays.

Voici le contenu intégral de ce communiqué :

"Un animateur et journaliste tunisien est venu à Genève via Lyon en France et a déclaré dès son arrivée qu’il était menacé. Une compagnie de sécurité privée l’a pris en charge. Le lundi 5 octobre 2015 il a publié une vidéo dans laquelle il a fait des révélations fracassantes affirmant, notamment, connaître les assassins de Chokri Belaid, Mohamed Brahmi et Tarek Mekki. Il a aussi précisé que les assassins ont tenté de l’éliminer, à son tour en disant : « Les personnes qui veulent m'éliminer se trouvent en Suisse et c’est pourquoi, il est sous protection policière en coopération avec le propriétaire de l’hôtel ».
Ces déclarations sont maintenant entre les mains du Ministère Public de la Confédération Suisse, la police fédérale et les services de renseignements. 
Il est important de noter que 
Monsieur Ben Gharbia se trouve actuellement dans une clinique de repos sous surveillance médicale.
La Suisse est un pays neutre et paisible mais le peuple ne va jamais accepter que des règlements de comptes entre mafieux ou groupes dangereux se passent sur territoire Helvétique 
Aucune protection policière Suisse n’est possible (sauf pour des cas particuliers de diplomates), car les lois et règlements de la sécurité ne permettent pas ce genre de service qui dépend d’une décision de la justice.

Les autorités tunisiennes peuvent à travers l’ambassade faire la demande pour extrader Monsieur Ben Gharbia pour le faire soigner et le protéger. Les propos de ce journaliste nuisent considérablement à l’image du pays, à ces institutions et surtout à l’économie de la Tunisie. De tel propos tenus en Suisse pourront avoir un impact sur les investissements Suisses en Tunisie et le dossier des avoirs spoliés."