L’hypothèse terroriste n’a pas été retenue contre le Franco-tunisien qui a foncé sur des militaires à Valence

L’hypothèse terroriste n’a pas été retenue contre le Franco-tunisien qui a foncé sur des militaires à Valence

 

Le conducteur, qui a foncé vendredi 1er janvier sur  des militaires devant la mosquée de Valence, a été mis en examen dimanche 3 janvier pour tentative d'homicides sur personnes dépositaires de l'autorité publique.

A l'issue de la garde à vue, le juge d'instruction n'a donc pas retenu l'hypothèse terroriste, privilégiant celle d'un geste isolé commis par l'automobiliste, Raouf Al Ayeb, un Français d'origine tunisienne âgé de 29 ans.

Le parquet a par ailleurs demandé son placement en détention provisoire mais le suspect, touché par balles vendredi, devait rester hospitalisé.

« Il a expliqué qu'en se garant sur le parking de la mosquée, en voyant les militaires, il a souhaité les renverser parce que les militaires français tuent des civils en Syrie  », a déclaré à Reuters le procureur de la République, Alex Perrin.

« Il indique être sur un acte assez spontané, assez impulsif. Aucune préméditation n'a été retenue. C'est quelqu'un qui par ailleurs ne se revendique pas de mouvance islamique », a-t-il ajouté.

« Il ne revendique rien. Il est plutôt dans un ressentiment par rapport aux morts civils en Syrie. On est manifestement dans la commission d'un acte isolé », a-t-il insisté.

Une expertise psychiatrique va être menée dans le cadre de l'information judiciaire qui va être ouverte mais, a-t-il précisé, le suspect paraît lucide.

Le procureur avait fait savoir samedi que les enquêteurs avaient découvert des images de propagande djihadiste sur l'ordinateur du suspect mais que rien ne permettait d'établir un lien avec des organisations terroristes.

Vendredi, il a lancé son véhicule sur des militaires déployés dans le cadre de l'opération Sentinelle qui ont ouvert le feu, le blessant à un 

Source Reuters

Votre commentaire