Liposuccion mortelle de la Française Marjorie à Tunis: L’institut médicolégal de Lyon blanchit les médecins tunisiens

 Liposuccion mortelle de la Française Marjorie à Tunis: L’institut médicolégal de Lyon blanchit les médecins tunisiens
 
 
Espacemanager a évoqué dans un précédent article la mort de la jeune franco-portugaise Marjorie Quitero (29 ans) le 12 juillet dernier dans une clinique tunisienne suite à des complications, après avoir subi une liposuccion.  
 
Nous avons rapporté à l’époque que la mort est due à une embolie pulmonaire indiquant que ce genre d'accidents est rarissime lors des interventions chirurgicales mais que le risque est toujours présent.
 
La mère de la victime Mme Fabienne nous a déclaré à cette date que la famille a saisi la gendarmerie à Lyon de l’affaire et a demandé à faire une autopsie en France pour connaître les vraies causes de la mort et délimiter les responsabilités.
 
Selon les médias français, les résultats de cette autopsie ont conclu que la mort de la victime est due à une embolie pulmonaire massive, qui ne serait pas liée à une erreur médicale des médecins tunisiens.
 
Ces résultats blanchissent les médecins tunisiens qui ont assuré cette intervention esthétique (ainsi que la clinique où elle s’est déroulée) des accusations d’erreur et de négligence.
 
Le journal www.lyoncapitale.fr, qui a suivi cette triste affaire vient d’écrire dans ce sens : http://www.lyoncapitale.fr/Journal/Lyon/Justice/Fait-divers/Liposuccion-...
 
«Suite à l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour homicide involontaire, le parquet a pris connaissance des premières conclusions des médecins légistes lyonnais à propos du décès de Marjorie Quiterio dans une clinique tunisienne.
 
Selon l’Institut médico-légal de Lyon, Marjorie aurait été victime d’une embolie pulmonaire massive, qui ne serait pas liée à une erreur médicale. Il s’agit d’une complication rare mais connue des liposuccions qui correspond à une obstruction brutale de l’une des branches de l’artère pulmonaire, due à la formation d’un caillot. Ce constat est partagé par les médecins légistes français et tunisiens. »
 
M.S.R.

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