L’OMS décrète l’état d’urgence mondiale contre le virus « Zika »

L’OMS décrète l’état d’urgence mondiale contre le virus « Zika »

 

L’Organisation mondiale de la santé a décrété l’état d’urgence face au virus « Zika » qui  constitue « une urgence de santé publique de portée mondiale ».

Il se propage de manière explosive. Il est fortement soupçonné de causer des troubles neurologiques, le syndrome de Guillain-Barré, et des malformations congénitales, les microcéphalies.

Transmis par des moustiques, comme la dengue ou le chikungunya, ce virus a déjà touché 1,5 million de personnes au Brésil, et 3 à 4 millions de cas sont attendus sur le continent américain en 2016.

L’OMS prône également une intensification des recherches pour mettre au point des traitements, un vaccin et de nouveaux tests de diagnostic de cette infection. Aucune mesure de restriction des voyages et des échanges commerciaux n’est en revanche envisagée.

Le virus Zika, abrégé ZIKV pour Zika Virus en anglais, est un arbovirus membre de la famille des Flaviviridae et du genreFlavivirus, responsable de la fièvre Zika chez l'Homme. Il tire son nom de la forêt de Zika en Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1947.

L’infection est asymptomatique dans les trois-quarts des cas. Les symptômes, quand ils existent, apparaissent trois à douze jours après la piqûre, sous forme d’éruption cutanée avec ou sans fièvre. A cela peuvent s’ajouter fatigue, maux de tête et courbatures, laissant penser à un syndrome grippal. Le virus peut aussi se manifester par une conjonctivite, un œdème des mains ou des pieds. Ces symptômes disparaissent généralement en deux à sept jours, précise l’OMS. A priori, l’infection est immunisante, ce qui signifie qu’on ne peut pas contracter deux fois ce virus. Zika et ses conséquences chez l’homme restent toutefois mal connus, concèdent les spécialistes.

Les risques sont beaucoup plus grands pour les femmes enceintes notamment. Il est désormais hautement probable qu’une infection par le virus Zika pendant la grossesse peut entraîner de graves anomalies du développement cérébral, comme les microcéphalies (trop petite taille du cerveau et du périmètre crânien, souvent associée à des lésions cérébrales). Les atteintes les plus sévères peuvent conduire à une mort in utero ou dans les premiers jours de vie.

Le gouvernement brésilien a appelé les femmes enceints à ne pas se déplacer pour assister aux jeux olympiques prévus pour l’été prochain à Rio de Janeiro

Source : LE MONDE SCIENCE ET TECHNO

 

 

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