L’UPR dénonce la marchandisation des patients et fustige le conseil de l’ordre des médecins

L’UPR dénonce la marchandisation des patients et fustige le conseil de l’ordre des médecins

Dans un communiqué édité ce mercredi 8 juin, le parti de l'Union populaire républicaine s’est exprimé  à propos de la diffusion par la chaîne de télévision privée Attasia d’un spot publicitaire faisant de la « réclame » sur des actes de chirurgie esthétique mentionnant des paiements forfaitistes payables sur 12 mois.

Le communiqué signé par le membre de bureau politique  Dr. Slimen Selmi s’est indigné de la marchandisation des patients Tunisiens et a fortement dénoncé la passivité étonnante du conseil de l’ordre des médecins.

Voici son contenu intégral :                                                                                                  

" Nous avons été surpris à L’UPR par la diffusion d’un spot publicitaire sur la chaine 9 faisant la promotion d’une agence d’intermédiation médicale. Or ces pratiques sont contraires à l’énoncé du code déontologique tunisien et particulièrement dans son article 16 qui stipule que : “La médecine ne doit pas être pratiquée comme un commerce. Tous les procédés directs ou indirects de propagande et de publicité sont interdits aux médecins”. De même que l’article 17 interdit toute commission à quelque personne que ce soit.

L’intervention d’une agence aurait pu se justifier dans le cadre du tourisme médical pour assurer le transport et le séjour mais comment l’accepter quand elle s’adresse à une population locale. Son rôle ne saurait dépasser le racolage avec bien sûr les procédés habituels de ristourne et de prise d’intérêts. Les médecins devenant des sous-traitants et les malades une marchandise livrée aux plus offrants.

L’UPR regrette la démission tant du conseil de l’ordre des médecins que celle du ministère de la santé face aux mauvaises pratiques médicales qui deviennent légion et mettent en péril la santé des citoyens.

De ce fait, l’UPR vient de demander, à la fois, à la chaine de retirer le dit spot et au conseil de l’ordre des médecins de sortir de sa léthargie et d’assumer ses responsabilités dans la protection du citoyen et de la déontologie."

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