Lutte contre le terrorisme: Quand la société civile s'en mêle !

 

 

Ils seraient quelque 5 mille parmi nos jeunes à s'être mobilisés jusqu'ici pour aller combattre dans les rangs des organisations terroristes. C'est en tout cas ce que révèle le rapport de l'ONU pour le compte de l'année 2014.

 

Cette situation si alarmante du terrorisme montant ne laisse désormais plus indifférent. La lutte contre le terrorisme n'est plus l'apanage du seul gouvernement et des partis politiques, désormais des organisations et associations de la société civile se joignent à l'effort national de lutte contre ce fléau qui ne cesse de gangréner la société.

 

Ces associations se proposent de cibler les jeunes susceptibles de tomber dans les griffes des djihadistes (qui leur promettent monts et merveilles) et accompagnent leurs familles pour les aider à détecter les premiers signes de radicalisation de leurs progénitures.

 

L'Observatoire tunisien de la jeunesse, dirigé par Mohamed Jouini, vient d'ailleurs de révéler les chiffres effarants d'un sondage effectué auprès de jeunes. Ainsi, l'on note "qu'un tiers des jeunes sondés soutiennent le salafisme en tant que mouvement de prédication et que 42% estiment que le discours des salafistes dans les lieux de culte est convaincant". Et les résultats effarants ne s'arrêtent pas là: "55% des jeunes sondés pensent que les salafistes font bonne oeuvre en matière de préservation des bonnes moeurs,et  15% pensent que les barbus ont le droit d'assurer le maintien de l'ordre dans les cités populaires".

 

Dans une interview accordée au journal Achourouk, Jouini révèle que l'Observatiore  est en train de mettre en place un programme de services de proximité au bénéfice des jeunes ciblés par les djihadistes. Reste maintenant à savoir d'où viennent ces financements !

 

C'est d'ailleurs l'inquiétude brandie par le secrétaire général du PTPD (parti du travail patriotique et démocratique): "Personne ne peut plus contester aujourd'hui que notre jeunesse est la cible préférée des Daechistes et que le chiffre révélé par le rapport de l'ONU est inquiétant et appelle une réaction urgente. Il reste tout de même que les initiatives dites citoyennes visant à arracher nos jeunes aux jihadistes doivent faire l'objet d'une attention particulière, puisqu'avec la profusion des associations et organisations se portant volontaires dans ce domaine...il est légitime qu'on ait des doutes sur leurs bailleurs et leurs véritables intentions".