Mohsen Marzouk élu sans vote Secrétaire général du Machrou3

Mohsen Marzouk  élu  sans vote Secrétaire général du Machrou3

 

Mohsen Marzouk aime les dates phare du mouvement national. Sur ce plan, il est bien servi. En effet il est élu Secrétaire général de son parti « Machrou3 Tounès » le 25 juillet, date anniversaire de la proclamation de la République. Ses deux concurrents ; Mohamed Troudi et Houda Slim, candidats pour le principe se sont finalement désisté en sa faveur, ce qui n’a pas nécessité de vote.

Le règlement intérieur et les motions du Congrès ont été approuvés par consensus. Il n’ya pas eu d’autres élections au cours de ce congrès constitutif, puisque 217 membres du Conseil central l’instance devant diriger le parti entre deux congrès ont été choisis au cours des réunions tenues dans les régions. Viennent s’y ajouter les « personnalités nationales » et les membres de la commission nationale de préparation du congrès. Ce conseil comptera ainsi 340 membres. Il doit se réunir dans les deux mois pour élire une instance politique de 71 membres et un bureau exécutif de 19 membres (20 en y comptant le secrétaire général élu directement par le congrès).

Militant de gauche dans sa vie estudiantine, Mohsen Marzouk a fait l’essentiel de sa carrière dans la société civile notamment au sein de Freedom House, l’organisation basée à Washington et qui œuvre à étendre la démocratie dans le monde. Il rentre en Tunisie au lendemain de la révolution. Il participe aux côtés de Béji Caïd Essesbi à la fondation du parti Nidaa Tounés pour le rééquilibrage du paysage politique.

Directeur de campagne de ce dernier aux élections présidentielles de 2014, il est nommé ensuite ministre conseiller à la présidence. Il quitte cette fonction pour prendre le secrétariat général de Nidaa Tounés. Suite à son différend avec une partie de la direction de ce parti dont le fils du président Hafedh il quitte Nidaa Tounés pour fonder une autre formation qui se positionne dans la majorité présidentielle.

Une vingtaine de députés le suivent et forment le groupe parlementaire El Horra, qui devient la troisième force de l’ARP.

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