Mustapha Ben Jaafar s’innocente et accuse "les médias novembristes et la mafia de l’argent"

Mustapha Ben Jaafar s’innocente et  accuse "les médias novembristes  et la mafia de l’argent"

 

Mustapha Ben Jaafar n’en démord pas et au lieu de justifier les irrégularités qui ont entaché sa campagne présidentielle, il accuse les « médias novembristes suspects et la mafia de l’argent dirigée par des escrocs ».

Dans un communiqué publié jeudi 20 août, le parti Ettakatol précise que son candidat a déjà commencé à restituer le montant qui lui a été alloué par tranches et que jusque-là, il a remboursé près de 20.000 dinars.

Le communiqué, qui critique le rapport jugé « superficiel et faible », ajoute qu’au « lieu de s’arrêter sur le rôle dangereux joué par la mafia de l’information novembriste et suspecte dans la promotion de l’image d’un candidat bien déterminé en contradiction totale avec les principes d’impartialité et d’objectivité dont doivent faire preuve les journalistes, au lieu de mettre l’accent sur les réseaux de la mafia de l’argent très active à l’intérieur comme à l’extérieur du pays et dirigée par de riches escrocs impliqués dans le vol des deniers publics, le trafic et l’évasion fiscale pendant des décennies et qui a dépensé un argent fou estimé à des dizaines de milliards, au profit d’un candidat bien déterminé, le rapport a utilisé un système sélectif en évoquant une question secondaire dans le but d’écorner les images des uns dans une campagne méthodique ».

Ettakatol condamne ce qu’il considère comme une « campagne dirigée contre son secrétaire général » et accuse « le système de corruption qui a déterminé les résultats des élections ».

Mustapha Ben Jaafar était, au moment des élections, président de l’Assemblée nationale constituante et avait refusé de démissionner. Son parti, Ettakatol, était dans le gouvernement de la Troïka I et II.