Nida Tounes: quel partage des responsabilités?

Nida Tounes: quel partage des responsabilités?

 

Reportée plusieurs fois, la réunion du bureau politique de Nida Tounes va, enfin, avoir lieu aujourd’hui jeudi 04 mai. Elle sera consacrée essentiellement au partage des responsabilités entre les trois vices président d’une part et le secrétaire général et le directeur exécutif de l’autre. Mais quelle place pour Mohamed Raouf Khammassi, le coordinateur général du parti à l'étranger?

On sait que Mohsen Marzouk a été coopté nouveau secrétaire général du parti à plein temps, à la place de Taieb Baccouche qui a préféré se consacrer à son ministère. On sait aussi que trois postes de vice président ont été créés et confiés successivement à Taieb Baccouche, Hafedh Caid Essebsi et Faouzi Elloumi, mais sans précison des missions et des prérogatives de chacun. Mais c’est surtout la responsabilité des structures du parti qui risque de rester en suspens. Détenue par Hafedh Caid Essebsi, elle est revendiquée par le nouveau secrétaire général et convoitée également par Faouzi Elloumi. Or, d’après certaine sources, elle serait confiée à une commission  présidée par le président Mohamed Ennaceur ou l’un de ses vices présidents. Mais lequel des trois ?

Et quelles nouvelles fonctions pour le directeur exécutif? Va-t-il se consacrer uniquement à des tâches administratives?

Un autre poste, celui de porte parole laissé vacant par Lazhar Akremi qui va se consacrer à son portefeuille ministériel, sera certainement confié à un autre dirigeant . Convoité par au moins trois membres du parti, Abdelmagid Sahraoui, Mustapha Ben Ahmed Et Noureddine Ben Ticha, il échouerait finalement au nouveau secrétaire général Mohsen Marzouk, ce qui est tout à fait logique dans la mesure où on pourrait limiter la cacophonie sur le plan de la communication au sein du parti.

 

Reste, enfin, le cas de la représentativité des coordinateurs du parti à l’étranger au sein du bureau politique surtout. Le coordinateur général Mohamed Raouf Khammassi qui avait réuni samedi 30 mai dernier, dans la ville de Cologne en Allemagne,  une soixantaine de représentants du Nida à l’étranger, regrette l’absence de représentants des 15.000 « nidaites »  expatriés et appelle à remédier à cela. Il est évident que le premier parti du pays se doit d’intégrer dans sa direction nationale ainsi que dans ses différentes structures dirigeantes des représentants de ses militants qui se trouvent en dehors du pays. Chose qui, si elle n’est pas à l’ordre du jour au cours de la réunion d’aujourd’hui, pourrait être examinée ultérieurement.